Bonjour,
Les faits que vous relatez peuvent évidemment faire l'objet d'une plainte auprès des services de police pour violences et.ou harcèlement.
L'enregistrement dont vous faîtes état peut être un élément intéressant pour les policiers. Cela peut être une preuve qu'ils choisiront ou non d'exploiter. En tout état de cause, cela donnera du crédit à votre plainte. Si votre employeur est entendu, il sera confronté à cet enregistrement. Cela le mettra nécessairement en difficulté.
Si vous ne pouvez pas produire cet enregistrement devant le CPH, vous pourrez toutefois vous servir des éléments matériels constatés par le juge pénal si celui-ci était saisi.
En effet, si le résultat du CPH ne dépend pas du juge pénal, les constatations faites par ce dernier lient le CPH. En gros, si le juge pénal constate que vous avez été victime de harcèlement ou violences, le CPH sera contraint d'en tenir compte.
cette plainte peut également être un moyen de pression pour trouver une solution votre licenciement en conciliation.
Pratiquant le droit pénal, je reste à votre disposition. Sachez enfin que vous avez la possibilité, si les policiers refusent de prendre votre plainte, de déposer une plainte entre le mains du Procureur de la République après avoir fait constaté par Huissier votre enregistrement. Si Monsieur le Procureur refuse ou s'il ne donne pas de réponse pendant 3 mois, vous serez en droit de saisir le Juge d'instruction.