Bonjour,
je suis représentant syndical et je manque sérieusement de connaissance en droit.
Voici ce qui m'amène:
2 de nos agents ont eu des échanges apparemment houleux concernant leur organisation du travail, des échanges uniquement verbaux et à huis clos. L'un est le supérieur hierarchique (on appelera Pierre) de l'autre (qu'on appellera Olivier). Suite à ces échanges Pierre relate par écrit (mail) sa version et son ressentie à la Direction. Olivier le fait par Tph à la Direction.
8 jours plus tard, Pierre consulte un médecin et transmet un arrêt de travail pour accident (RPS) de travail retro-daté à la date du conflit! Toutefois Pierre a travaillé entre la date du conflit et la date d'émision du dit arrêt...
La Direction convoque Olivier à un entretien dans lequel elle lui reproche (sans enquête préalable) des fautes pour insubordination ...etc (en restant vague), et aussi des mesures disciplinaires qu'il pourrait recevoir allant jusqu'au licenciement.
Questions:
- La Direction a t-elle le droit denvoyer un courrier de convocation dans le quel elle accuse déjà le "prévenu" alors même qu'il n'y a pas eu d'enquête? D'autant plus que pour cet accident de travail le CHSCT ne s'est pas encore réuni pour établir l'arbre des causes et proposé des mesures préventives ou correctives.
- Comment établir la vérité sur leurs échanges alors qu'il n'y a eu aucun témoin? La parole de Pierre (le chef) aurait plus de poids que celle d'Olivier?
- Si j'arrive à prouver que l'un des membres de la Direction a pris parti pour Pierre et qu'il le conseille dans ses démarches (accident de travail, consultation de psy ....), est-il en faute?
J'aimerais si possible avoir des retours assez rapidement car l'entretien est prévu le mercredi 6 septembre.
Pour information nous sommes employés dans un service d'Etat.
En vous remerciant par avance de vos réponses
Bien cordialement
Dernière modification : 04/10/2021 - par Orohiti