Renonciation à la claude de non concurrence

Publié le 03/01/2016 Vu 1266 fois 1 Par
logo Legavox
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

robot représentant Juribot

Une question juridique ?

Posez votre question juridique gratuitement à notre chatbot juridique sur Juribot.fr

03/01/2016 18:06

Agé de 58 ans et en rebond professionnel, j’organise ma fin de carrière professionnelle en qualité de manager de transition. Je profite des intermissions pour reprendre des études et je termine un M2 GRH à l’ESSEC.

Le thème choisi pour mon mémoire final est le difficile parcours du DRH opérationnel dans la gestion concrète des clauses de non concurrence. Je ne suis pas juriste, mais DRH – c’est la concrétisation opérationnelle qui m’intéresse. J’ai bien entendu lu certaines de vos publications sur ce sujet.

Dans mes discussions avec les DRH, les employeurs renoncent à l’application de la clause dans plus de 99,99% des cas. Alors, pourquoi l’avoir rédigée ? Je m’interroge et conclus que la clause a une sorte de rôle préventif,
• non pas direct (empêcher concrètement le salarié de rejoindre la concurrence puisque je sais que je vais par avance renoncer à la clause)
• mais indirect (je vise par le truchement de la clause à empêcher le salarié de s’intéresser à la concurrence pour tout nouvel emploi puisqu’en bout de course je sais que je vais renoncer à l’application de la CNC).
On peut voir dans cette pratique unanimement répandue de renonciation, quel que soit le motif de rupture du CT, chez 100% des entreprises sondées, une forme de protection indirecte des intérêts de l’entreprise. C’est interrogatif sur l’idée même que je me fais de la protection de ces intérêts économiques.

Creusant le sujet, je souhaite une nouvelle voie de jurisprudence possible et radicale : l’illicéité de toute possibilité de renonciation à la clause,
• sous le motif que la clause contractualisée a généré un passif social qui doit être assumé, et/ou
• sous le motif que la protection indirecte et préventive des intérêts de l’entreprise dévoie le motif originel qui est la protection directe et réelle des fameux intérêts économiques invoqués (en clair, l’entreprise a ce qu’elle veut sans payer un centime) et/ou
• sous le motif que les conventions doivent être appliquées de bonne foi (et que vaut une convention qui prévoit une contrepartie financière dénoncée dans 99,99% des fois).

Qu'en pensez-vous ?

03/01/2016 19:41

Bonjour,
Vos statistiques semblent complètement fantaisistes et il faudrait déjà que la clauses de non-concurrence prévoit la possibilité de renonciation sinon l'employeur ne peut pas en user...
Si c'était le cas même à cette condition, les salariés qui ne sont pas si bêtes que ça ne se géneraient pas pour aller chercher du travail dans un secteur concurrentiel puisqu'il auraient pratiquement l'assurance sauf dans 0,01 % que l'employeur renoncera à la clause...
__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

Répondre

Avez-vous déjà un compte sur le site ?

Si oui, veuillez compléter les champs email et mot de passe sur le formulaire en haut de page pour vous connecter.

Sinon, complétez le formulaire d'inscription express ci-dessous pour créer votre compte.

Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.

Image Banderole Conseil-juridique.net

Consultez un avocat

www.conseil-juridique.net
Me. HADDAD

Droit du travail

2667 avis

199 € Consulter
Me. BEM

Droit du travail

1435 avis

249 € Consulter