Bonjour,
Il n'y a pas de délai de prévenance prévu pour la pose des congés payés puisque c'est normalement l'employeur qui en fixe les dates, cela ne peut être qu'une modalité au niveau de l'entreprise...
Pour la période de prise des congés payés, il y a lieu de référer notamment à ces dispositions du Code du Travail :
- art. L3141-13 :
"Les congés sont pris dans une période qui comprend dans tous les cas la période du 1er mai au 31 octobre de chaque année."
- art. L3141-15 :
"Un accord d'entreprise ou d'établissement ou, à défaut, une convention ou un accord de branche fixe :
1° La période de prise des congés ;
2° L'ordre des départs pendant cette période ;
3° Les délais que doit respecter l'employeur s'il entend modifier l'ordre et les dates de départs."
- art. L3141-16 :
"A défaut de stipulation dans la convention ou l'accord conclus en application de l'article L. 3141-15, l'employeur :
1° Définit après avis, le cas échéant, du comité social et économique :
a) La période de prise des congés ;
b) L'ordre des départs, en tenant compte des critères suivants :
-la situation de famille des bénéficiaires, notamment les possibilités de congé, dans le secteur privé ou la fonction publique, du conjoint ou du partenaire lié par un pacte civil de solidarité, ainsi que la présence au sein du foyer d'un enfant ou d'un adulte handicapé ou d'une personne âgée en perte d'autonomie ;
-la durée de leurs services chez l'employeur ;
-leur activité chez un ou plusieurs autres employeurs ;
2° Ne peut, sauf en cas de circonstances exceptionnelles, modifier l'ordre et les dates de départ moins d'un mois avant la date de départ prévue."
Pour les Accords d'entreprises relatifs aux anciennes instances représentatives du personnel, ils cessent de produire effet à compter de la date du premier tour des élections des membres de la délégation du personnel du comité social et économique comme indiqué dans le texte du dossier et l'ordonnance citée...
__________________________
Cordialement.
Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.