Salaires impayés prise d'acte de rupture ?

Publié le 31/08/2018 Vu 1224 fois 6 Par
logo Legavox
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

robot représentant Juribot

Une question juridique ?

Posez votre question juridique gratuitement à notre chatbot juridique sur Juribot.fr

31/08/2018 10:46

Bonjour,

En congé maternité depuis mai, mon employeur me versait mon salaire intégralement ayant mentionné sur mes fiches de paie maintient du salaire à 100% avec subrogation.

Mais il a arrêté de me verser mon salaire depuis le 27 juin. Je n'ai donc pas touché de salaire pour juillet et août, ni les indemnités de l'assurance maladie car subrogation.

J'ai envoyé plusieurs mails, un recommandé pour mise en demeure leur demandant de me payer. J'ai également fait une saisine aux prud'hommes pour mon salaire de juillet.
J'ai enfin eu une réponse hier (ma 1ere demande date de 22 jours) m'informant qu'ils étaient désolés de ne pas avoir répondu plutôt et qu'ils font tous leur possible pour que j'ai mes salaires, mais sans date précise. Je précise également qu'une partie des salariés a été payé normalement et une autre non.

Je suis censée reprendre le travail la semaine prochaine.
Mais je ne souhaite pas rester dans une entreprise qui n'a aucune ethnique professionnel et morale.

Puis je faire une prise d'acte de rupture plutôt que démissionner ?

Merci pour votre aide. Dernière modification : 31/08/2018

31/08/2018 11:00

Bonjour,
Vous pourriez prendre acte de la rupture du contrat de travail mais avec un risque important que le Conseil de Prud'Hommes que vous devriez saisir ne l'analyse pas comme ayant les effets d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse mais d'une démission sans respect du préavis…
En revanche, vous pourriez saisir le Conseil de Prud'Hommes en référé pour obtenir une ordonnance en non-paiement des salaires comme le prévoit l'Accord d'application n° 14 du 14 avril 2017 pris pour l'application des articles 2, 4 e) et 26 §1er b) du règlement général annexé à la convention du 14 avril 2017 relative à l'assurance chômage :
Cas de démissions considérées comme légitimes
---
Chapitre 2 -
Sont également considérées comme légitimes, les ruptures à l'initiative du salarié intervenues dans les situations suivantes :
§ 1er - La démission intervenue pour cause de non-paiement des salaires pour des périodes de travail effectuées, à condition que l'intéressé justifie d'une ordonnance de référé lui allouant une provision de sommes correspondant à des arriérés de salaires.

__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

31/08/2018 11:14

Merci pour votre réponse.

Pour être sur de bien comprendre, il vaut mieux que je démissionne et saisisse le conseil des prud'hommes pour
requalifier la rupture en licenciement dépourvu de cause réelle et sérieuse suite aux non paiement des salaires?

Cordialement

31/08/2018 11:21

Il vaudrait mieux, à mon avis, que vous saisissiez le Conseil de Prud'Hommes en référé pour obtenir une ordonnance en non-paiement des salaires puis que vous démissionniez d'abord parce que vous devriez obtenir une audience dans le mois qui suit alors que même si c'est une procédure rapide, pour celle de prise d'acte, elle ne devrait être fixée que dans plusieurs mois…
Je vous conseillerais de vous rapprocher d'un défenseur syndical (liste disponible normalement sur le site de la DIRECCTE de la Région) ou d'un avocat spécialiste...
__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

31/08/2018 11:29

Merci pour vos conseils

Cordialement

31/08/2018 18:37

Bonsoir,
Il faut continuer votre action en référé CPH pour non paiement de salaire ,avant toute démission.L'ordonnance sera rendue très rapidement ,parfois même le jour même.
Une fois que vous avez l'ordonnance ,vous pouvez démissionné Pôle emploi vous acceptera.Mais surtout pas avant.
Si un défenseur syndical est disponible ,ce sera avec plaisir qu'il vous aidera l'audience,car votre dossier semble bien en ordre et simple.
Amicalement vôtre
suji KENZO

31/08/2018 19:22

C'est déjà ce qui a été dit sans donner d'ordre par le mode impératif :
Il vaudrait mieux, à mon avis, que vous saisissiez le Conseil de Prud'Hommes en référé pour obtenir une ordonnance en non-paiement des salaires puis que vous démissionniez
Sauf qu'il ne s'agit pas de continuer l'action qui n'a pas encore commencé et qu'il convient de préciser que l'ordonnance ne sera rendue qu'après que l'audience de référé ait eu lieu (normalement sous un mois) et que ce n'est pas dès la saisine du Conseil de Prud'Hommes…
Pour une fois que l'on ne nous dit pas qu'il faudrait privilégier la négociation à la saisine du Conseil de Prud'Hommes et/ou que l'on ne peut pas répondre car nous ne connaissons pas tout le dossier...
__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

Répondre

Avez-vous déjà un compte sur le site ?

Si oui, veuillez compléter les champs email et mot de passe sur le formulaire en haut de page pour vous connecter.

Sinon, complétez le formulaire d'inscription express ci-dessous pour créer votre compte.

Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.

Image Banderole Conseil-juridique.net

Consultez un avocat

www.conseil-juridique.net
Me. HADDAD

Droit du travail

2667 avis

199 € Consulter
Me. BEM

Droit du travail

1435 avis

249 € Consulter