SIGNATURE RUPTURE CONVENTIONNELLE PENDANT ARRËT MALADIE

Publié le 25/10/2009 Vu 16271 fois 2 Par
logo Legavox
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

robot représentant Juribot

Une question juridique ?

Posez votre question juridique gratuitement à notre chatbot juridique sur Juribot.fr

21/10/2009 20:41

RUPTURE CONVENTIONNELLE D'UN CDI PENDANT UN ARRÊT MALADIE.
Bonjour,
Ma question: Peut-on demander à bénéficier d'une rupture conventionnelle, puis signer la convention en étant en arrêt maladie?
Je n'arrive pas à interpreter la circulaire n° 2009 04 du 17 mars (lien ci dessous), en particulier l'extrait ci-dessous.

Dans cet extrait dans les "trois petits points" y a t'il l'arrêt maladie?
Avec mes remerciements.

Dans les cas où la rupture du contrat de travail est rigoureusement encadrée durant
certaines périodes de suspension du contrat (par exemple durant le congé de
maternité en vertu de l’article L 1225-4, ou pendant l’arrêt imputable à un accident
du travail ou une maladie professionnelle en vertu de l’article L 1226-9, etc…), la
rupture conventionnelle ne peut, en revanche, être signée pendant cette période.


http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/Circulaire_n_2009-04_du_17_mars_2009.pdf

21/10/2009 21:43

Bonsoir, l'arrêt pour maladie non professionnelle ne fait pas obstacle à la signature de la rupture conventionnelle.

Cordialement

25/10/2009 13:20

Bonjour,
En fait ma question est motivée par le fait qu’une personne de mon entourage âgée de 56 ans, très fatiguée (pour moi en grosse dépression), employée d’une grosse institution Française ne supportant plus les conditions de travail devenues de plus en plus lourdes et stressantes, cette personne n’en pouvant plus a demandé, pendant son arrêt de travail pour ‘ grosse fatigue’ à « bénéficier » d’une rupture conventionnelle.
Pour étayer sa demande, elle a remis à son directeur un courrier relatant ses difficultés de santé et de travail (récemment elle a également subit 2 opérations).
Son Directeur en toute connaissance de cause a quand même signé, sans état d’âme, la convention, et l’a remise à la DDTEFP, à mon avis surtout en ne joignant pas le courrier.La médecine du travail de cette grosse institution est également au courant de la situation (mais peut-être pas que cette personne a effectivement signé cette convention).
Pour ma part je trouve indécent que cette grosse institution, après plus de 30 ans de bons et loyal service puisse se débarrasser de cette employée dans ces conditions.
N’aurait-il pas été plus loyal pour ce Directeur représentant cette grande institution d’attendre que cette personne soit sortie de sa dépression avant de signer cette convention ?
De plus cette personne va se retrouver aux Assedic en recherche active d’emploi donc devant faire des démarches (actuellement, dans son état elle en est totalement incapable, que va-t-il se passer alors?)…
PS : la rupture conventionnelle devant être effective début novembre,cette personne étant en arrêt maladie depuis fin août,elle le restera jusqu’à au moins fin janvier 2010.
La DDTEFP n’étant pas au courant du contexte (cela dit peut être tout a fait légal, qu’en pensez-vous ?), une fois la convention validée début novembre, comment cette personne va elle être rémunérée pendant sa maladie : à 100% par son désormais ancien employeur, à env. 50% moins les différents délai de carence (7 jours + le différé de ses congés pour solde de tout compte) parce que cette personne sera désormais aux Assedic ?
Avec mes remerciements.

Répondre

Avez-vous déjà un compte sur le site ?

Si oui, veuillez compléter les champs email et mot de passe sur le formulaire en haut de page pour vous connecter.

Sinon, complétez le formulaire d'inscription express ci-dessous pour créer votre compte.

Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.

Image Banderole Conseil-juridique.net

Consultez un avocat

www.conseil-juridique.net
Me. HADDAD

Droit du travail

2667 avis

199 € Consulter
Me. BEM

Droit du travail

1435 avis

249 € Consulter