Vaccination femme enceinte rendu obligatoire par l Hopital

Publié le 15/10/2021 Vu 983 fois 2 Par
logo Legavox
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

robot représentant Juribot

Une question juridique ?

Posez votre question juridique gratuitement à notre chatbot juridique sur Juribot.fr

14/10/2021 21:27

Bonjour,

Je vous contacte car j'ai un problème avec mon employeur. Il m'oblige à me faire vacciner pour garder mon salaire jusqu'à la date de mon congé pathologique, lequel débute le 22/10/2021. Je suis infirmière et je travaille dans un hôpital public universitaire.

Je vais donc vous expliquer ma situation, qui est assez longue. J'espère que vous pourrez m'aiguiller sur ce que je peux faire et ce qu'ils ont droit de faire car je ne compte pas laisser passer une telle aberration.

J'ai été mise en arrêt de travail le 22/07/2021, à 5 mois de grossesse, pour tachycardie au travail, puis prolongée a chaque consultation gynécologique. Au 6e mois de grossesse, j'ai également été hospitalisée pour une infection d'origine inconnue qui a fait passer cette dernière en "grossesse a risque".

Concernant la COVID, j'ai été testé positive le 22/02/2021, je n'ai donc pas eu à me poser la question de me faire vacciner pendant ma grossesse jusqu'à la fin du mois d'août (suite au certificat de rétablissement de 6 mois) puis, étant donné mes arrêts de travail prolongés, j'ai préféré ne pas me faire vacciner puisque je ne mettais de toute façon aucun patient en danger. Je ne voyais en tout cas pas l'intérêt de la vaccination dans le cadre de la poursuite de mon travail puisque je n'y étais plus et jamais je n'aurai pensé qu'ils me l'auraient demandé, qu'ils m obligeraient a le faire en menacant une perte de salaire.

De plus, je contrôle la sérologie chaque mois et j'ai encore 250 anticorps contre le virus, ce qui me conforte dans l'idée qu'il n' est pas nécessaire que je me fasse vacciner.

Il y a environ 1 mois, je reçois donc un courrier de la "cellule pass-sanitaire" de mon employeur m'informant que je devais justifier d'un statut vaccinal à jour. Je leur réponds que, ne travaillant pas jusqu'à mon retour de congé maternité (d'ici le mois d' avril 2022), je mettrai mon statut vaccinal à jour avant de reprendre le travail et leur enverrai les attestations à ce moment là. Je n'ai ensuite pas eu de réponse de leur part.

Il y a 2 jours, la DRH m'écrit pour me dire que mon statut vaccinal n'est toujours pas à jour et que, si je ne me fais pas vacciner, je n'aurais pas de salaire du 9 au 21 octobre (le 22/10 étant le début de mon congé pathologique), a moins d'obtenir un certificat de contre indication au vaccin de la part du gynécologue. Évidemment, j'ai appelé ce dernier qui ne veut pas se positionner sur le vaccin pour la femme enceinte et donc ne m'en fournira pas.

Ma question est tout simplement : Ont-ils vraiment le droit de forcer une femme enceinte, en arrêt, à se faire vacciner ? Existe-t'il des textes qui le prouvent ? Et si j acceptais la vaccination pour bénéficier de mes deux semaines de salaire, quel serait l intérêt pour eux de toute façon ? Gonfler leurs statistiques quant au nombre de soignants vaccinés ?

Je ne me rends plus depuis 3 mois sur mon lieu de travail et ne mets donc aucun patient en danger et surtout je ne devrais pas me retrouver forcée à avoir cette injection alors que nous n'avons, selon moi, pas assez de recul quant aux bénéfices et risques de ce vaccin sur la femme enceinte et le bébé.

Je n'ai jamais refusé un vaccin et si je n'avais pas été enceinte, je l'aurais évidemment déjà fait. Mais ma grossesse ayant déjà subit plusieurs complications, je ne souhaite pas prendre davantage de risques à 2 mois de l'accouchement.

Je ne comprends pas qu'il n'existe pas de cas particuliers. Ce n'est pas comme si j'étais en arrêt pour justement éviter la vaccination.

J'espère que vous saurez m aider et me dire s'ils sont dans leur droit ou non.

Merci à vous. Dernière modification : 15/10/2021 - par Tisuisse Superviseur

14/10/2021 22:35

Bonjour,

Vous pourriez vous référer à ce dossier

Extrait :


Comment s’articule la suspension prévue par la loi du 5 août et le fait d’être placé en arrêt maladie ?

Le salarié qui, avant suspension pour non-respect de l’obligation vaccinale, est placé en arrêt maladie par un médecin voit son contrat de travail suspendu dans les conditions prévues par le droit commun : arrêt de travail à adresser à son employeur sous 48h, le versement des indemnités journalières de la sécurité sociale (IJSS) et - s’il en remplit les conditions - du complément employeur. L’obligation vaccinale applicable au salarié ne peut être exigée durant cet arrêt maladie, les obligations émanant du contrat de travail étant mises entre parenthèses durant cette période. Toutefois, à l’issue de son arrêt maladie, le salarié retrouve sa situation contractuelle et devra prouver à son employeur qu’il respecte l’obligation vaccinale prévue.
__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

Répondre

Avez-vous déjà un compte sur le site ?

Si oui, veuillez compléter les champs email et mot de passe sur le formulaire en haut de page pour vous connecter.

Sinon, complétez le formulaire d'inscription express ci-dessous pour créer votre compte.

Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.

Image Banderole Conseil-juridique.net

Consultez un avocat

www.conseil-juridique.net
Me. HADDAD

Droit du travail

2667 avis

199 € Consulter
Me. BEM

Droit du travail

1435 avis

249 € Consulter