la réparation du préjudice corporel

Publié le 03/10/2009 Vu 138 179 fois 193
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Lorsque l'on est victime d'un accident de la circulation, après la question du rétablissement (essentielle), se pose la question de l'indemnisation du préjudice. Comment être indemnisé ? De combien ? Qui m'indemnisera ?

Lorsque l'on est victime d'un accident de la circulation, après la question du rétablissement (essentielle),

la réparation du préjudice corporel

LA REPARATION DU DOMMAGE CORPOREL

Le dommage corporel ou préjudice corporel défini les atteintes physiques qui touchent les victimes d’accidents de toutes sortes.

La réparation du préjudice corporel et ses techniques répondent à deux grands principes du droit de la responsabilité civile :

  • la réparation intégrale, c'est-à-dire que le droit tend à vouloir remettre la victime dans la situation dans laquelle elle était avant la survenance de son accident.En pratique, cette volonté est évidemment impossible dans la mesure où la victime a été touchée dans son corps et reste atteinte de séquelles dites irréversibles.

  • La prohibition de la double indemnisation, en d'autres termes on indemnise le préjudice, tout le préjudice mais rien que le préjudice.

Outre la reconnaissance de son statut et de sa qualité, la victime d’un préjudice corporel se pose la question principale de la manière dont son préjudice sera pris en compte et évalué.

I/ LA DETERMINATION DU PREJUDICE.

L’importance du certificat initial de description des blessures et des procès-verbaux d’accident

Apparaissant comme anodin, ce certificat a en réalité une grande importance, en effet, il permet de donner un aperçu important des blessures subies par la victime et de faire un pré-constat de l’importance de ces dernières.

Il permet ainsi de démontrer que les séquelles dont la victime souffre lors de sa demande en justice ont un lien de causalité avec le fait générateur (l'accident).

S’agissant des Procès-verbaux d’accident établis par les services de police lorsque ces derniers sont amenés à intervenir, ils permettent d’apporter des précisions importantes sur les causes et circonstances du fait générateur du dommage que ce dernier soit un accident ou une infraction.

Bien évidemment, l’absence de certificat initial ou de Procès-verbaux , n’empêchent pas l’indemnisation du préjudice.

A/ La désignation de l'expert-judiciaire et l'allocation d'une provision.

L’indemnisation du préjudice corporel ne peut s’envisager sans l’intervention de médecins et surtout de médecins experts spécialisés dans la réparation du préudice corporel, la désignation d'un expert-judiciaire, indépendant des parties est particulièrement importante lorsque les procédures amiables d'indemnisation n'ont pu aboutir.

Il existe en droit une procédure dite d'urgence, la procédure de référé.

Cette procédure spécifique permet non seulement d'obtenir la désignation d'un expert-judiciaire inscrit sur la liste des experts près la Cour d'Appel du ressort du Tribunal saisi, mais aussi l'allocation d'une indemnité provisionnelle, dite à valoir sur l'indemnisation du préjudice corporel.

Cette indemnité est évaluée en tenant essentiellement compte de l'état de santé de la victime, mais aussi de sa situation personnelle (souffrances endurées, périodes d'hospitalisation, handicap sérieux etc etc).

Lorsqu'elle est allouée par le magistrat elle sera ensuite déduite de l'indemnisation total accordée à la victime en amiable ou par les juridictions.

En pratique, l'avocat saisi par la victime rédige une assignation à comparaître devant le juge des référés près le Tribunal de Grande Instance compétent, une date d'audience est déjà fixée.

Cette assignation est délivrée au responsable, à sa compagnie d'assurance (s'il est assuré) et dénoncé aux organismes sociaux versant des prestations en rapport avec l'accident (CPAM, mutuelle etc.).

Cette assignation sollicite la désignation d'un expert-judiciaire et la condamnation du responsable à verser à la victime une provision à valoir sur l'indemnisation de ses préjudices.

À l'issu de l'audience, le magistrat rendra une Ordonnance de référé, désignant l'expert-judiciaire et allouant éventuellement une provision à la victime et fixant une provision à valoir sur la rémunération de l'expert-judiciaire.

2/ La quantification des préjudices

Que l'ont se situe dans un cadre amiable ou dans un cadre contentieux, le responsable et celui qui est tenu à réparation (le plus généralement la compagnie d’assurances), désigneront un expert médical qui examinera la victime et fixera l’existence de ces préjudices selon une nomenclature communément admise, dite nomenclature DINTHILLAC du nom de la commission ayant proposé cette nomenclature.

La victime peut se faire assister d’un médecin expert, il est même fortement conseillé l’intervention d’un tel professionnel et ce afin de défendre au mieux ses intérêts.

La victime sera donc examinée par ce collège de médecins (expert-judiciaire, expert de la compagnie et expert personnel), si les séquelles subies par cette dernière sont considérées comme non-évolutives, elle sera consolidée et ses préjudices seront fixés selon la nomenclature DINTHILLAC.

Cette nomenclature est la suivante :

1°) Préjudices patrimoniaux

a) Préjudices patrimoniaux temporaires (avant consolidation) :

_ Dépenses de santé actuelles

_ Frais divers

_ Pertes de gains professionnels actuels

 

b) Préjudices patrimoniaux permanents (après consolidation) :

_ Dépenses de santé futures

_ Frais de logement adapté

_ Frais de véhicule adapté

_ Assistance par tierce personne

_ Pertes de gains professionnels futurs

_ Incidence professionnelle

_ Préjudice scolaire, universitaire ou de formation

 

2°) Préjudices extra-patrimoniaux

a) Préjudices extra-patrimoniaux temporaires (avant consolidation) :

_ Déficit fonctionnel temporaire

_ Souffrances endurées

_ Préjudice esthétique temporaire

 

b) Préjudices extra-patrimoniaux permanents (après consolidation) :

_ Déficit fonctionnel permanent

_ Préjudice d’agrément

_ Préjudice esthétique permanent

_ Préjudice sexuel

_ Préjudice d’établissement

_ Préjudices permanents exceptionnels

 

c) Préjudices extra-patrimoniaux évolutifs (hors consolidation) :

_ Préjudices liés à des pathologies évolutives

 

II/ LA REPARATION DES PREJUDICES

Une fois la victime consolidée, la compagnie d'assurance ou le responsable tenu à réparation feront une proposition d'indemnisation en tenant compte des préjudices fixées et des justificatifs données par la victime.

En principe la compagnie d'assurances ou le responsable n'a pas de délai imposé pour formuler une proposition d'indemnisation.

Cependant, il convient de savoir que dans le cadre de la Loi BADINTER, la compagnie d'assurances tenues à réparation du préjudice a un délai de 8 mois à compter de l'accident, elle peut être provisionnel en cas d'absence de consolidation de la victime et 5 mois à compter du jour où l'assureur a été informé de la consolidation de la victime.

La sanction de l'irrespect du délai est le doublement des intérêts, c'est à dire que la compagnie d'assurance peut être condamnée à verser à la victime une indemnisation augmentée du double de l'intérêt légal.

La proposition formulée par la compagnie d'assurance doit tenir compte non seulement des préjudices subis par la victime, mais aussi de la créance des organismes sociaux qui sont intervenus.

En effet, la prohibition de la double indemnisation fait que toutes sommes versées par les organismes sociaux est prise en compte dans le calcul du préjudice et ensuite déduite de la somme versée à la victime.

Depuis la Loi du 21 décembre 2006, le recours des organismes sociaux visés à l'article L376-1 du code de la sécurité sociale s'effectue au poste par poste.

Cette réforme tend à améliorer la situation de la victime, dans la mesure où le sorganismes de recours ne peuvent exercer leur recours que sur les postes d'indemnisation dans lesquels ils sont intervenus.

Ainsi, le déficit fonctionnel permanent est en partie préservé du recours de la sécurité sociale.

 

 

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1 Publié par Visiteur
01/06/2018 06:02

bonjour maitre j'ai eu un accident en 2002 (non à tort )j'ai eu des séquelles a mon bras gauche jetait expertisé l'expert me dit rien de grave , je lui dit javais mal est que dort pas la nuit ,j'ai été indemnisé a une misère il mon dit sa ou rien
pendant 15 ans je souffre je pouvais jamais travailler normalement en industriels me m’était tous de suite en fin de mission parce j’étais incapable de travailler avec bras gauche
j'ai vu plusieurs médecin,rumatho,kine,balnéo,radio,scanner,plusieurs infiltration rien à faire
j'ai envoyé un courrier en 2004 pour aggravation il y a quelques année, il mon dit on vous a payer le dossier reste clos
est maintenant mon assurance ne veut pas ouvrir mon dossier d'accident
j'ai vraiment eu des années noire moralement psychologique physique la total jusqu'à aujourd'hui
j’ai fait mes recherches j'ai trouvé un chirurgien a Villeurbanne pour une demande de imputation de mon bras gauche
j'ai craquer sur une échelle de 10 je suis entre 7 et 8 pour moi ses extrême
il ma fait passé une échographie boooom le problème de mon bras est une rupture du supra épineux
une déchirure au biceps voilà depuis 15 ans javais ça ,maintenant je vais a la table du billard bientôt actuellement
je suis en arrêt de travail depuit le 12 fevrier une bonne année pour guérison
juste pour vous dire que cet expert il ma bien eu parce que je connaissais rien a mon préjudice
ne prenait pas comptes quand il écris sur expertise comme quoi je nait rien rapporté des ordonnances des arrêts ext,, ,
ce qui ma fais désespérais plus ses mon docteur ,quand j'étais au chômage je luis demander d'arrêt maladie il me disait profite de ton chômage on peut pas faire des prolongations
j'étais convoquer par un expert la sécurité sociale je lui dit que j'avais mal il a pas voulu savoir j'étais obliger de trouverez un travail et forcé mon bras
j'ai demandé pour être travailleur handicapées a la CPAM refusé. est à la MAISON DU RHÔNE refusé
j'ai un dossier en béton qu'il fait 5 cm pour vous dire que j-ai bien souffert est ses pas fini le 12 février j'ai fais une opération pour mon bras gauche 6 mois arrêt , est pour moi un enfer je suis entre un de craqué je dort plus
ce qui me retiens ses mes 4 filles est ma femme qui ma toujours se tenu depuis mon accident parce que je sais mème pas mettre mon pulls .
ma question est la suivante :
_que ce que je doit faire pour ouvrir mon dossier pour aggravation ? il on refuser en 2004
_combien doit je demander pour mon indemnisation vous pouvez imaginer tous les séquelles

Déficit Fonctionnel Temporaire - (ITT ou DFT)
Pretium Doloris Souffrances Endurées
Préjudice Esthétique
Préjudice d'agrément
Préjudice Sexuel
Préjudice Moral
Préjudice d'établissement
Préjudice d'anxiété
Perte de chance
Assistance par tierce personne (aides humaines)
est tous ça depuis 15 ans
_ si mon dossier est ouvert est ce que je peu demander a mon assurance un avocat ?
en espérant avoir un maximum de réponse de votre par je suis très reconnaissant de votre travail est le temps a mont
égards avec toute mes salutations amicalement .

2 Publié par Patoche 50
05/07/2018 08:36

Bonjour, je souhaiterais avoir une réponse concernant un accident, en traversant la route moins de 3m des passages piétons, mon ex concubinage m'a volontairement rouler sur le pied droite, et choc au genou avec son aile, acte délibéré, puisque elle a accélérer quand elle m'a vu traverser la route, non seulement ça, mais elle a fait un délit de fuite et j'ai eu droit à un doigt d'honneur, après consultation au urgence j'ai 3 jours d'itt, et des petites douleurs dans cette jambe, j'ai déposé plainte, circonstances aggravante:ex concubine, délit de fuite, non changement de l'adresse de son domicile depuis bientôt 3 ans, elle venait juste de ce stationner 15s,et quand elle m'a vu à 10m d'elle sur le trottoir elle a redémarrer et a accélérer comme une folle au moment où je traverse la route, maintenant j'étais pas exactement sur les passages piétons, mais à moins de 3m de ceci, c'est 50/50 ou elle est dans la merde ??, je ne voulais pas en venir à cette extrême, mais elle risque de le refaire, merci.

3 Publié par Visiteur
05/07/2018 08:46

Bonjour
Il n’y a que très rarement de partage de responsabilité entre piéton et conducteur
Le fait de ne pas traverser au passage clouté n’est pas une faute pour le piéton

4 Publié par Patoche 50
05/07/2018 10:50

Merci cloclo7 pour votre réponse, que dois-je faire rapidement ???. Prendre rdv avec un avocat ou j'attend ??? que risque t'elle exactement ???, merci si vous pouvez me donner votre avis, bonne journée.

5 Publié par Visiteur
17/07/2018 09:16

bonjour, j'ai été opéré de l'épaule gauche le 3/06/16 prothèse anatomique complète j'ai suivis assidûment les séances de kiné et balnéo.mais je ressens déjà des douleurs de plus en plus persistantes à cette épaule; en novem.2017 une scintigraphie osseuse conclu à un descellement de prothèse.La cpam me considère consolidé le 03/08/17 je conteste cette décision elle me dirige vers leur expert donc je me présente avec mon examen de scintigraphie et l'expert constate la non consolidation et la cpam contrainte de suivre le résultat de cette visite d'expertise.Le 15/05/18 je retourne voir le chirurgien avec tout mes examens de scintig.mais lui ne constate pas de descellement ma douleur est dû à une raideur articulaire qu'il m'explique; n'étant pas satisfait de cette réponse et supportant depuis des mois des douleurs insupportables et une mobilité de plus en plus réduite de mon bras gauche pensez-vous qu'un recours corporel soit envisageable?Merci

6 Publié par Broche luc
06/08/2018 14:22

Bonjour, mon épouse a eu un accident de circulation le 02/08/2017, renversée sur un passage piétons par un véhicule mon épouse a été opéré du plateau tibial, nous sommes aux 13ème mois elle à reçu pour l'instant 8800euros de provisions d indemnisation,nous nous sommes porté partie civile, l affaire doit passer après 3 report au tribunal au mois,de septembre 2018 pour intérêts civils...Mais un courrier de notre assurance du mois août 2017 précisait qu une proposition devait être faite après le 8ème mois si la consolidation n était pas prononcé ce qui est le cas, mon assurance ainsi que l avocat ne répondent pas lorsque je demande pourquoi il n y a de proposition après le 8ème mois.. Mon épouse ne revois le médecin expert que en début d année 2019...Et je ne pense pas qu'un jour elle soit consolidee
Merci de votre retour
Cordialement

7 Publié par Visiteur
02/09/2018 07:14

BONJOUR, J'AI ETE VICTIMES D'UN BIZUTAGE A L'INTERIEUR DE LA SOCIÉTÉ QUE M' A EMBAUCHÉ EN 2012 ET DEPUIS MON ÉTAT SE DÉTÉRIORE GENOUX ENDOMMAGÉ DÉPLACEMENT AVEC CANNE ET HERNIE DISCALE AU NIVEAU DE LA COLONNE VERTÉBRALE, MON ENTREPRISE A FAIT UNE FAUSSE DÉCLARATION D'ACCIDENT ET VEUT ME LIBÉRER EN DÉPART NÉGOCIER PUIS JE L'ATTAQUER POUR DEMANDER UN DOMMAGE ET INTÉRÊT DANS UN TRIBUNAL CIVIL ? EST QUE CE RECOURS PEUT ÊTRE UTILISÉ APRÈS UN DÉPART NÉGOCIÉ ???

8 Publié par Visiteur
20/10/2018 07:06

bonjour il y a une vingtaine d'année j'ai eu un accident de moto entièrement non responsable mais la personne adverse n’étant pas assuré c'est le fond de garanti qui a pris le relai
j'ai eu un traumatisme crânien avec tout les symptômes qui ont suivi trouble de mémoire maux de tête difficulté de concentration etc..mais à l’époque étant jeune, inexpérimentée, non conseillé et fauché j'ai accepté une proposition bien maigre en rapport à mon préjudice depuis je n'ai jamais pu reprendre le travail je suis reconnu handicapé est il possible de relancer la procédure et de demander une vraie indemnisation

9 Publié par Visiteur
23/10/2018 23:23

Bonjour,
Suite à un accident de voiture non responsable,je souffre énormément du dos et de ma hanche qui craque beaucoup,j'ai eu plusieurs opérations de la hanche,j'étais déjà reconnu avec un handicap,cette accident n'a rien arrangé au niveaux douleurs ,que dois-je faire auprès de l'assureur, celui-ci va surement me répondre que ces du à mes antécédents,pourtant je souffre vraiment beaucoup,c'est pire qu'avant.Vous remerciant d'avance de vos conseils. cordialement Mme Perez

10 Publié par Visiteur
18/11/2018 01:59

bonjour, voila j'ai eu un accident dans mon travail (btp), je veut coipe un tuyou avec un disqueuse et jai perde l équilibre et j'ai tombé et la disqueuse ma tombe déçu ma coupe le bras( pectoral) , constaté par les pompiers,et les gendarmerie j'ai toujours douleur bras et je peut la leve même pas 90 degré d,opération, kiné etc... j étai 1 jr à l'hôpital , 1ans et 2 mois d'arrêt . j'ai toujours des douleurs et morale pas bien bcp énervé je prend le médicament pour sa ausdi, et la peur de toute les machine.

l'assurance de mon empoyeure considérait comme non responsable, donc, j'ai fait appel un avocat, par la suite il y a eu une assignation en référé, et sont tenus responsables, en octobre dernier j'ai vu un expert médical pour l'évaluation du dommage corporel, mandaté par le tribunal, j'ai 42 ans et donc j'ai besoin de mes bras pour travailler, je voulais savoir à combien pouvait être le montant de mon préjudice. Merci.

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