la réparation du préjudice corporel

Publié le 03/10/2009 Vu 138 166 fois 193
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Lorsque l'on est victime d'un accident de la circulation, après la question du rétablissement (essentielle), se pose la question de l'indemnisation du préjudice. Comment être indemnisé ? De combien ? Qui m'indemnisera ?

Lorsque l'on est victime d'un accident de la circulation, après la question du rétablissement (essentielle),

la réparation du préjudice corporel

LA REPARATION DU DOMMAGE CORPOREL

Le dommage corporel ou préjudice corporel défini les atteintes physiques qui touchent les victimes d’accidents de toutes sortes.

La réparation du préjudice corporel et ses techniques répondent à deux grands principes du droit de la responsabilité civile :

  • la réparation intégrale, c'est-à-dire que le droit tend à vouloir remettre la victime dans la situation dans laquelle elle était avant la survenance de son accident.En pratique, cette volonté est évidemment impossible dans la mesure où la victime a été touchée dans son corps et reste atteinte de séquelles dites irréversibles.

  • La prohibition de la double indemnisation, en d'autres termes on indemnise le préjudice, tout le préjudice mais rien que le préjudice.

Outre la reconnaissance de son statut et de sa qualité, la victime d’un préjudice corporel se pose la question principale de la manière dont son préjudice sera pris en compte et évalué.

I/ LA DETERMINATION DU PREJUDICE.

L’importance du certificat initial de description des blessures et des procès-verbaux d’accident

Apparaissant comme anodin, ce certificat a en réalité une grande importance, en effet, il permet de donner un aperçu important des blessures subies par la victime et de faire un pré-constat de l’importance de ces dernières.

Il permet ainsi de démontrer que les séquelles dont la victime souffre lors de sa demande en justice ont un lien de causalité avec le fait générateur (l'accident).

S’agissant des Procès-verbaux d’accident établis par les services de police lorsque ces derniers sont amenés à intervenir, ils permettent d’apporter des précisions importantes sur les causes et circonstances du fait générateur du dommage que ce dernier soit un accident ou une infraction.

Bien évidemment, l’absence de certificat initial ou de Procès-verbaux , n’empêchent pas l’indemnisation du préjudice.

A/ La désignation de l'expert-judiciaire et l'allocation d'une provision.

L’indemnisation du préjudice corporel ne peut s’envisager sans l’intervention de médecins et surtout de médecins experts spécialisés dans la réparation du préudice corporel, la désignation d'un expert-judiciaire, indépendant des parties est particulièrement importante lorsque les procédures amiables d'indemnisation n'ont pu aboutir.

Il existe en droit une procédure dite d'urgence, la procédure de référé.

Cette procédure spécifique permet non seulement d'obtenir la désignation d'un expert-judiciaire inscrit sur la liste des experts près la Cour d'Appel du ressort du Tribunal saisi, mais aussi l'allocation d'une indemnité provisionnelle, dite à valoir sur l'indemnisation du préjudice corporel.

Cette indemnité est évaluée en tenant essentiellement compte de l'état de santé de la victime, mais aussi de sa situation personnelle (souffrances endurées, périodes d'hospitalisation, handicap sérieux etc etc).

Lorsqu'elle est allouée par le magistrat elle sera ensuite déduite de l'indemnisation total accordée à la victime en amiable ou par les juridictions.

En pratique, l'avocat saisi par la victime rédige une assignation à comparaître devant le juge des référés près le Tribunal de Grande Instance compétent, une date d'audience est déjà fixée.

Cette assignation est délivrée au responsable, à sa compagnie d'assurance (s'il est assuré) et dénoncé aux organismes sociaux versant des prestations en rapport avec l'accident (CPAM, mutuelle etc.).

Cette assignation sollicite la désignation d'un expert-judiciaire et la condamnation du responsable à verser à la victime une provision à valoir sur l'indemnisation de ses préjudices.

À l'issu de l'audience, le magistrat rendra une Ordonnance de référé, désignant l'expert-judiciaire et allouant éventuellement une provision à la victime et fixant une provision à valoir sur la rémunération de l'expert-judiciaire.

2/ La quantification des préjudices

Que l'ont se situe dans un cadre amiable ou dans un cadre contentieux, le responsable et celui qui est tenu à réparation (le plus généralement la compagnie d’assurances), désigneront un expert médical qui examinera la victime et fixera l’existence de ces préjudices selon une nomenclature communément admise, dite nomenclature DINTHILLAC du nom de la commission ayant proposé cette nomenclature.

La victime peut se faire assister d’un médecin expert, il est même fortement conseillé l’intervention d’un tel professionnel et ce afin de défendre au mieux ses intérêts.

La victime sera donc examinée par ce collège de médecins (expert-judiciaire, expert de la compagnie et expert personnel), si les séquelles subies par cette dernière sont considérées comme non-évolutives, elle sera consolidée et ses préjudices seront fixés selon la nomenclature DINTHILLAC.

Cette nomenclature est la suivante :

1°) Préjudices patrimoniaux

a) Préjudices patrimoniaux temporaires (avant consolidation) :

_ Dépenses de santé actuelles

_ Frais divers

_ Pertes de gains professionnels actuels

 

b) Préjudices patrimoniaux permanents (après consolidation) :

_ Dépenses de santé futures

_ Frais de logement adapté

_ Frais de véhicule adapté

_ Assistance par tierce personne

_ Pertes de gains professionnels futurs

_ Incidence professionnelle

_ Préjudice scolaire, universitaire ou de formation

 

2°) Préjudices extra-patrimoniaux

a) Préjudices extra-patrimoniaux temporaires (avant consolidation) :

_ Déficit fonctionnel temporaire

_ Souffrances endurées

_ Préjudice esthétique temporaire

 

b) Préjudices extra-patrimoniaux permanents (après consolidation) :

_ Déficit fonctionnel permanent

_ Préjudice d’agrément

_ Préjudice esthétique permanent

_ Préjudice sexuel

_ Préjudice d’établissement

_ Préjudices permanents exceptionnels

 

c) Préjudices extra-patrimoniaux évolutifs (hors consolidation) :

_ Préjudices liés à des pathologies évolutives

 

II/ LA REPARATION DES PREJUDICES

Une fois la victime consolidée, la compagnie d'assurance ou le responsable tenu à réparation feront une proposition d'indemnisation en tenant compte des préjudices fixées et des justificatifs données par la victime.

En principe la compagnie d'assurances ou le responsable n'a pas de délai imposé pour formuler une proposition d'indemnisation.

Cependant, il convient de savoir que dans le cadre de la Loi BADINTER, la compagnie d'assurances tenues à réparation du préjudice a un délai de 8 mois à compter de l'accident, elle peut être provisionnel en cas d'absence de consolidation de la victime et 5 mois à compter du jour où l'assureur a été informé de la consolidation de la victime.

La sanction de l'irrespect du délai est le doublement des intérêts, c'est à dire que la compagnie d'assurance peut être condamnée à verser à la victime une indemnisation augmentée du double de l'intérêt légal.

La proposition formulée par la compagnie d'assurance doit tenir compte non seulement des préjudices subis par la victime, mais aussi de la créance des organismes sociaux qui sont intervenus.

En effet, la prohibition de la double indemnisation fait que toutes sommes versées par les organismes sociaux est prise en compte dans le calcul du préjudice et ensuite déduite de la somme versée à la victime.

Depuis la Loi du 21 décembre 2006, le recours des organismes sociaux visés à l'article L376-1 du code de la sécurité sociale s'effectue au poste par poste.

Cette réforme tend à améliorer la situation de la victime, dans la mesure où le sorganismes de recours ne peuvent exercer leur recours que sur les postes d'indemnisation dans lesquels ils sont intervenus.

Ainsi, le déficit fonctionnel permanent est en partie préservé du recours de la sécurité sociale.

 

 

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1 Publié par Visiteur
15/12/2015 06:09

BONJOUR accidenté de la circulation seul avec ma voiture , ayant eu une assurance conducteur en 1987 , aujourd'hui en aggravations sévère , puis je rouvrir se dossier 28 ans après????? ..merci

2 Publié par Visiteur
15/12/2015 06:10

MERCI URGENT

3 Publié par Visiteur
15/12/2015 06:12

bonjour .accidente sur voie public en 1987, ayant eu une assurance conducteur , en forte aggravations en ce moment , puis rouvrir ce dossier de 28 ans après ..........merci

4 Publié par Visiteur
16/12/2015 21:34

Bonsoir
J'ai eu a 17 ans un accident de la voie publique en 1986 ou j'etais passagere d'un tranport d'eleve.plusieurs blessures (fracture bassin, femur etc).
J'ai ete indemnisée en 1987 sans avoir eu une expertise medicale. La transaction avec l'assurance s'est fait sur les seuls certificats medicaux de l'epoque (120j en ITT).
J'ai reouvert en aggravation le dossier suite a la pose d'une prothese totale hanche et j'ai rdv avec un expert medical de l'assurance la semaine prochaine.
1) Sur quelle base l'expert de l'assurance orientera l'indemnisation sachant qu'il n'y a pas eu d'expertise medicale en 1986 ?
2)doit-on reconstituer l'indemnisation comme si l'accident avait lieu en 2015 pour avoir une base de travail?
Merci de votre reponse rapide.

5 Publié par Visiteur
07/01/2016 12:56

Bonjour mâitre. Notre papa qui passait à pied devant l'entrée d'un parking a été renversé par une voiture par une voiture la 17 Juin 2015 et est décédé à l'hopital le 27 Juin 2015 des suites de l'accident. Nous n'avons pas souhaité déposer une plainte, la dame qui l'a renversé ne roulait pas vite, elle ne l'a vu que trop tard. Or,au mois d'Octobre nous avons reçu la demande dossier médical de notre papa de la part de l'assureur de la voiture, nous l'avons expédié aussitôt et aujourd'hui cet assureur veut nous rencontrer or nous ne souhaitons pas le voir, notre peine pour l'instant est que rien ne le ramènera même s'il avait 89 ans il était en pleine forme. Ma question sommes nous obligés de le rencontrer pourquoi ne propose t-il pas ce qu'il veut par courrier ou mail puisque de toute façon nous n'avons rien demandé. Merci de la réponse que vous pourrez m'apporter.

6 Publié par Visiteur
08/01/2016 03:49

Bonjour jai été victime d'une erreur médicale ho niveau de l'artère fémorale hémorragie 5 de tentions je me suis vue mourir et le chirurgien qui ma opérée est parties et ma laisser au soins de l'anesthésiste et une infirmière de bloc il a atendut 17h pour me transporter aux chu de Troyes et la retour sur le billard émoragie perte de concience perfusion bras sur les mains et aussi poche de sang piqué chaque côté du cou cela fait 2 ans mais pour moi c'est comme ci c 'étais hier je suis pas bien psychiquement j'ai de grosse céquelle pouvez vous m'aider

7 Publié par Visiteur
08/01/2016 04:00

Pouvez vous me dire si il est encore temps pour pour porté plaint je suis allée a lordre des médecin il mon écouté regarder mais dossiers et pius rien pour temps la prothèses artérielle avait deux fissure deux en haut deux en bas dout les 3 sac 1/2de sang recu j'ai vraiment souffert et je suis retourné a l'hôpital pour un drainage genoux et dans l'aine pour affection en tout j'ai souffert 4 mois sans marcher aidé moi merci

8 Publié par Visiteur
09/01/2016 12:04

Bonjour Maitre,
J'ai besoin de vos lumières ; le 9 novembre 2015, j'ai été victime d'un accident de la circulation par un tiers qui a fait un délit de fuite. J'ai contacté mon assureur car mon véhicule gênait la circulation puis je suis aller porter plainte contre X au commissariat du 14eme. Des douleurs me sont apparues, je suis allé dans la journée chez mon médecin qui a reconnu effectivement des troubles graves. je suis toujours arrêté et cela jusqu'à mon opération du genou. Dois-j faire une demande de modification de mon PV ou bien faire une plainte auprés du procureur de la republique avec l'ensemble des documents médicaux afin d'idenditifier le conducteur en effet l'accident a eu lieu dans une rue filmée par une caméra et faire accélérée la procédure ?
Merci de votre aide

9 Publié par Visiteur
13/01/2016 16:20

Bonjour maître après avoir eu un accident de la vie privé trauma dorsal et cervical avec post traumatique importsmt début juin 2015 et a ce jour en janvier 2016 je suis en arrê. L assurance ma adressé devant l experts qui elle ma dis vouloir me revoir dsns 4 mots qu'elle constatais a un état peu réjouissent.et que le taux d ipp de 5% etait atteint.a ce jour l assistante m informe que le taux de 5 % n si pas atteint il ne m indique pas que l expert souhaitais me revoir dois je etre consolide pour être indemnisé.de plus je dois rendre au centre anti douleur malheureusement entre la morfine et le reste la pise de ses médicaments n si pas ka solution malgré ma douleur a 7.quel demarche dois je faire. Merci a vous maitre .

10 Publié par Visiteur
16/01/2016 07:47

Bonjour maitre,
j'ai besoin de votre aide. ma fille de 3 ans et demi a eu un accident au centre de loisirs en décembre dernier. Elle est tombé du toboggan en début d'apres midi, et est allé voir avec son frère une animatrice qui leur a dit d'aller passer de l'eau. Personne s'en est préoccupé jusqu'à ce que j'arrive à 18h.
Je réalise que c'est grave et vais aux urgences: fracture de la palette humérale stade 2 et admission en chirurgie car os déplacé.
Récemment, j'ai eu le rapport d'accident fait par le centre et transmis à son assurance où tout est faux. Ils notent que ma fille est tombé de sa hauteur, l'animatrice a vu la chute et s'est occupée d'elle. Or j'ai une attestion du medecin qui dit que cette fracture ne peut etre dû qu'à un choc assez violent et qu'il est très peu probable qu'elle soit tombé de sa hauteur sur sol mou et note que l'impotence du bras est immédiate, ce qui sous entends que si quelqu'un s'etait vraiment occupé d'elle, on aurait pas raté une fracture avec déplacement osseux et surtout une impotence du bras.
j'ai eu mon assurance (j'ai d'ailleurs une garantie accident de la vie) et ils me disent que c'est à moi de prouver qu'il y a eu une faute.
Je ne comprends pas car pour moi:
- il y a déjà une fausse déclaration à l'assurance.
- je prouve que la chute est dû à une hauteur (donc bel et bien du toboggan comme mes enfants me l'indiquent et comme l'attestation du médecin me l'indique)
-Etant donné le chute de hauteur, on a deux cas
* soit personne n'a vu (ce qui est le cas mais je n'ai pas de preuve pour ca): et pour moi je me demandais si on pouvait assimiler ceci à une faute de surveillance
* soit quelqu'un l'a vu tombé du tobbogan et personne s'en est occupé et dans ce cas n'est-ce pas une faute de négligence? ou non assistance à personne en danger? (aux urgence on m'a dit heureusement que l'os déplacé n'a pas comprimé une veine).

Je suis coincé et je dois résoudre tout ceci seule malgré l'assurance que j'ai. Je ne comprends pas. Ma fille n'est pas rétabli, n'arrive pas à déplier completement le bras, le chirurgien craint une raideur du coude.

Je vous remercie beaucoup pour votre aide.

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