deuxième pilier en cas de divorce prononcé en France

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Le deuxième pilier, ou prestation de libre passage, c'est la retraite complémentaire et obligatoire en SUISSE (complémentaire à l'AVS). Les fonds sont versés par l'employeur vers une caisse privée. Le deuxième pilier peut être retiré dans certains cas (achat immobilier par exemple), juridiquement c'est un prêt qu'accorde la caisse. Il faut le rendre dans d'autres cas (revente par exemple). Le salarié ne peut pas disposer librement de sa retraite durant le temps de sa vie active, les fonds sont bloqués. La loi suisse dispose que lors du divorce, le juge procède en principe (sauf cas inéquitables) à un partage des piliers acquis pendant le mariage, par moitié. La loi française ne prévoit pas de partage des retraites entre les époux...

Le deuxième pilier, ou prestation de libre passage, c'est la retraite complémentaire et obligatoire en SUISS

deuxième pilier en cas de divorce prononcé en France

Le deuxième pilier, ou prestation de libre passage, c'est la retraite complémentaire et obligatoire en SUISSE (complémentaire à l'AVS).

 

Les fonds sont versés par l'employeur vers une caisse privée.

 

Le deuxième pilier peut être retiré dans certains cas (achat immobilier par exemple), juridiquement c'est un prêt qu'accorde la caisse.

 

Il faut le rendre dans d'autres cas (revente par exemple).

 

Le salarié ne peut pas disposer librement de sa retraite durant le temps de sa vie active, les fonds sont bloqués.

 

La loi suisse dispose que lors du divorce, le juge procède en principe (sauf cas inéquitables) à un partage des piliers acquis pendant le mariage, par moitié.

 

La loi française ne prévoit pas de partage des retraites entre les époux...

 

 

 

-Le deuxième pilier devant les juridictions françaises :

 

 

La Cour de cassation s'est prononcée en mars 2006, c'est un arrêt de rejet.

 

La Cour d'appel de Chambéry avait jugé que le deuxième pilier, financé principalement par l'employeur, n'est pas un acquêt de communauté.

 

La Cour de cassation dit que la Cour de Chambéry a fait une juste application de

l'article 1401 du Code civil.

 

L'article 1401 du code civil dispose que La communauté se compose activement des acquêts faits par les époux ensemble ou séparément durant le mariage, et provenant tant de leur industrie personnelle que des économies faites sur les fruits et revenus de leurs biens propres.

 

 

La Cour de cassation aurait pu à mon avis, viser l'article 1404 du Code civil, et dire que

le deuxième pilier est un bien propre de par sa nature de retraite (retraite obligatoire).

 

Article 1404 du code civil : «Forment des propres par leur nature, quand même ils auraient été acquis pendant le mariage, les vêtements et linges à l'usage personnel de l'un des époux, les actions en réparation d'un dommage corporel ou moral, les créances et pensions incessibles, et, plus généralement, tous les biens qui ont un caractère personnel et tous les droits exclusivement attachés à la personne.

Forment aussi des propres par leur nature, mais sauf récompense s'il y a lieu, les instruments de travail nécessaires à la profession de l'un des époux, à moins qu'ils ne soient l'accessoire d'un fonds de commerce ou d'une exploitation faisant partie de la communauté. «

 

 

 

La Cour de cassation, par un arrêt rendu le 3 mars 2010, dit que le deuxième pilier est un bien propre, sauf s'il a été retiré (ce qui semble correspondre au cas du retrait définitif et non pas celui du crédit pour achat, mais la Cour de cassation ne le dit pas).

 

La solution a été confirmée pour un 2e pilier retiré définitivement ( arrêt du 15 septembre 2021)

C'est la dernière décision rendue par la Cour de cassation, c'est l'état actuel du droit.

 

 

 

- le deuxième pilier devant les juridictions suisses

 

Jusqu'à la loi applicable au 1e janvier 2017: le juge suisse admet, pour les époux suisses, l'action en complètement, le juge suisse décide d'appliquer la loi suisse et procède au partage les piliers lorsque le juge du divorce n'a pas traité cette question, n'en a pas parlé.

Le juge exige aussi un lien suffisant du litige avec la Suisse.

Il y a un préalable de compétence du juge suisse.

Le tribunal fédéral a précisé aussi, que la nouvelle loi applicable depuis janvier 2017 ne s'applique pas aux divorces définitifs avant janvier 2017.

 

A compter du 1e janvier 2017, la loi suisse sur le deuxième pilier change: désormais le juge suisse est susceptible de vérifier tous les jugements français quant aux dispositions prises sur le 2e pilier (application, par le juge suisse, de la loi suisse, et compétence du juge suisse).
Les piliers considérés sont ceux accumulés pendant le mariage et jusqu'au début de la procédure de divorce, les piliers incluent les sommes qui ont été retirées pour un achat immobilier.

La loi suisse s'applique même aux procédures en cours.

Il est toujours possible de prévoir un partage inégal du 2e pilier, ou une renonciation au 2e pilier de l’autre, mais ceci sera vérifié par le juge suisse.

Exemple d’arguments qui pourraient être recevables :

L'exemple célèbre: le mari étudiant en médecine, et l'épouse aide soignante, ils diorcent, le mari devient médecin, seule l'épouse a un deuxième pilier, mais le juge suisse considère que le mari a une situation plus enviable, Madame pourra conserver l'intégralité de son pilier.

Exemples plus spécifiques aux frontaliers:

l'époux qui n' a pas de 2e pilier dispose de droits à retraite en France, ou auprès d’une organisation internationale.

 

 

-La doctrine :

Le jurisclasseur lexis 360 traite de la nature propre ou commune des retraites, ainsi que de la jurisprudence suisse.

Sur le droit français:

Le droit à la retraite, même s'il est né du fait de prélèvements réguliers sur les salaires et autres revenus de l'époux, doit demeurer propre en raison de l'affectation personnelle de ces pensions à la sécurité du retraité.

Si les différents versements attachés à la pension viennent grossir la communauté, le droit à la pension de retraite reste personnel à l'époux bénéficiaire qui peut ainsi conserver pour lui l'intégralité des versements effectués après la dissolution du mariage ( CA Bordeaux, 6e ch., 5 janv. 2005 JurisData n° 2005-262647 selon lequel les droits à pension de retraite sont pris en compte dans le calcul d'une éventuelle prestation compensatoire mais non au titre d'une récompense. -

Dans le même sens à propos d'une indemnité de passage, modalité du régime de prévoyance professionnelle suisse permettant de percevoir les droits acquis par capitalisation sous forme de capital en cas d'accession à la propriété d'un logement, Cass. 1re civ., 3 mars 2010, n° 08-15.832 : ; D. 2010, p. 2392, note J. Revel ; RTD civ. 2010, p. 806 , obs. B. Vareille).

 

 

 

 

 

 


 

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1 Publié par Visiteur
12/11/2014 18:43

Bonjour,

Est-il possible d'intégrer des fonds, autres que les cotisations employeur/employé (portefeuille d'actions, par exemple) dans le 2ème pilier ?
Merci d'avance pour votre réponse
Cdt

2 Publié par Visiteur
16/03/2015 22:41

Effectivement, aux termes de l'article 1404 du code civil Français, les droits à la retraite sont des biens propres parce que ce sont des droits personnels.
L'autre raison qui en fait un bien propre s'appuie sur le concept de "force de travail". La "force de travail" est un bien propre car elle est la personne elle-même: ses diplômes (d'ailleurs cités dans l'article 1404), son éducation depuis son enfance, son cerveau, ses membres. Tant que la médecine n'aura pas trouvé le moyen de couper un corps en deux tout en le maintenant vivant, la "force de travail" sera un bien propre.
Or au passage en retraite, la personne perd la possibilité d'exercer sa "force de travail" dans les conditions qui prévalaient antérieurement. La perte de ce bien propre est alors compensée par les droits à la retraite. En tant que substitut d'un bien propre, les droits à la retraite sont des biens propres.
Et si l'on se mettait à partager les biens propres, il faudrait par exemple aussi partager les héritages perçus pendant le mariage.
La question pourrait se poser de savoir si le titulaire des droits doit récompense à la communauté pour les cotisations versées. La réponse est non pour deux raisons:
- D'une part les 2/3 de ces droits sont financés directement par une cotisation patronale pour le compte PERSONNEL du salarié.
- D'autre part, le caractère obligatoire du versement d'une cotisation par le salarié en fait la condition sine qua none pour percevoir le salaire qui viendra alimenter la communauté.
La communauté ne peut donc prétendre qu'à la part du salaire net perçu par le salarié.
Pour conclure, il est important de bien noter que la pension de retraite n'est pas un salaire différé car nous ne sommes pas dans un système de capitalisation mais de répartition.
On parle d'ailleurs "d'assurance vieillesse".

3 Publié par Visiteur
25/06/2015 15:24

Nous nous sommes mariés en Suisse et mon mari est à son compte en Suisse devrais je lui donner la moitié de mon deuxième pilier?et serait il mieux de divorcer en Suisse ou en France sachant que je nous nous sommes mariés en Suisse et séparés aujourd'hui moi suis restée en France et lui retourn en Suisse .. Merci

4 Publié par Visiteur
25/06/2015 15:41

Réponse à pierre du 75, je ne partage pas votre analyse.
La force de travail tombe en communauté: les gains et salaires économisés sont communs.
De même, les rentes perçus pendant le mariage tombent en communauté.
sont propres: les salaires perçus après la fin de la communauté, les retraites perçues après la fin de la communauté.

5 Publié par Visiteur
25/06/2015 15:44

Réponse à IRENE:
En SUISSE, le partage du pilier n'est pas décidé par le juge quand le partage semblerait inéquitable, c'est peut-être le cas ici.

Il faudrait étudier votre dossier pour déterminer: le juge compétent (français ou suisse, ou les deux au choix), la loi applicable (française ou suisse).

6 Publié par Visiteur
04/08/2015 01:06

Bonsoir,
Mon mari faisant traîner le divorce depuis plus d'un an, ce qui lui permet de toucher une jolie pension de secours. Je lui ai proposé 25000 euros parce que je n'en peux plus de vivre chichement depuis que j'ai été licenciée en suisse. Mon avocate m'a dit qu'il était d'accord, mais elle a aussi évoqué que j'allais être oblige de lui donner la moitié de mon 2ème pilier ! Je pensais qui c'était sur ce qui était resté en suisse et j'ai appris aujourd'hui que non, que j'allais devoir lui rembourser 33000euros de ce pilier. Autrement dit, je l'ai logé, nourri, blanchi pendant 23 mois, j'ai tout acheté, tout pâté, j'ai toutes les factures, je lui ai donné la moitié de l'argent revenu sur l'héritage de ma mère et là, il m'oblige à revendre ma maison de famille que je rembourse encore. Je vais ensuite lui verser 56000euros qui ne lui appartiennent pas, qui auraient dû être l'héritage de nos filles, et moi me retrouver avec moins que lui enfin de compte. Alors que c'est ma maison, l'héritage de mes parents, j'ai racheté les parts de mes soeurs mais la banque pour le crédit a dû mettre nos 2 noms et voilà…je suis coincée, pas de contrat de mariage, maison à nos 2 noms=je perds tout. Mes parents là-haute doivent être bien tristes! Je suppose que je n'ai AUCUNE solution pour me battre contre ça, parce que c'est vraiment injuste.Savez-vous si je peux le négocier, je suis la seule à avoir travaillé toute notre vie commune et je suis la seule à avoir travaillé, donc cotisé, en suisse est il normale que je doive lui rembourser la moitié de MA retraite? J'ai vraiment besoin qu'on m'explique et me conseille. Je dois donner me réponse dans quelques jours, mais j'ai tellement l'impression de me faire dépouiller…Aidez-moi s'il vous plait….

7 Publié par Visiteur
22/08/2015 00:17

Bonsoir tout le monde et tout d'abord merci pour ce forum contenant pas mal d'informations !

Donc voici ma question :

Divorcé depuis 1 an après une procédure difficile de plus de 4 ans , arrive maintenant l'épineuse question du partage. Mon ex-femme et moi possédons une maison sur France, nous sommes tous les deux Français, elle travaille en France et moi je suis Frontalier travaillant donc en Suisse.
Je vis dans la maison et paye la totalité des prêts, mon ex-femme me devant la moitié des sommes avancées au partage.

Mon problème : Nous avons acheté notre maison au plus fort , en 2006 et du coup si nous devions la vendre maintenant, celle-ci devra être vendue moins cher que ce que nous remboursons actuellement à la banque. Nous aurions donc une dette qui sera naturellement partagée entre moi et mon ex-femme.
Etant donné la situation très conflictuelle de la relation que je peux avoir avec mon Ex-femme (celle-ci me devant une dette de plus de 120 000€ dont je ne reverrais surement pas la couleur) , je pourrais être amené à ne plus payer la maison et attendre la saisie par la banque de celle-ci pour qu'elle soit vendue aux enchères.

Problèmes : A l'époque , j'avais fait racheter mon prêt en chf par la banque populaire en 2009. Et pour le faire , j'y avais adossé mon 2ème pilier .

Dernièrement, en discutant avec une collègue, celle-ci ma assurée que lorsque l'on passera devant le notaire (que ce soit après la saisie faite par la banque ou par une vente faite par nos propres moyens) je pourrais faire valoir le fait que j'ai mis une somme personnel dans le prêt maison venant d'un 2ème pilier Suisse et que donc cette somme doit être redonnée à la Suisse et revenir sur mon deuxième pilier. Cela fera donc diminué ma dette du montant de ce deuxième pilier et cela fera monter la dette de mon ex du même montant !!!

Est ce vrai ? Qu'en pensez-vous ? Y a t il des gens qui ont divorcé et qui ont connus cette situation ?

Merci d'avance pour vos réponses .

8 Publié par Visiteur
24/08/2015 23:59

Réponse à Catherine Viguier.

Vous vous méprenez. Vous confondez force de travail et revenus de la force de travail or ce sont 2 choses bien distinctes.

Les revenus obtenus de votre force de travail sont communs mais la force de travail est par nature propre tant qu'on n'aura pas trouvé le moyen de couper une personne en deux tout en la conservant en vie.

Par exemple, c'est pour acquérir une force de travail d'avocat que vous avez fait des études d'avocat. Personne ne peut vous l'enlever: c'est vous qui avez fait ces études, ce n'est pas votre conjoint que vous ne connaissiez peut-être pas pendant vos études.

Peut-on être médecin sans avoir fait des études de médecine simplement parce que l'on a épousé un médecin ?

Votre force de travail est propre parce que c'est votre propre personne + vos propres diplômes lesquels sont d'ailleurs des biens propres aux termes de l'article 1404 du code civil.

D'ailleurs, le divorce n'affecte pas votre force de travail. Après le divorce vous conservez en principe vos diplômes, votre cerveau, vos membres: c'est bien la preuve que la force de travail vous appartient de par sa nature propre.

C'est la raison pour laquelle, aux termes de l'article 1404 du code civil Français, les droits à la retraite sont des biens propres par nature. Ce sont des biens propres car ils se substituent à votre force de travail lorsque vous ne pouvez plus l'exercer du fait de votre départ en retraite.
C'est la raison pour laquelle on parle de pension de retraite en termes de taux de remplacement du dernier salaire.

Aucun article du code civil ne stipule que la force de travail est un bien commun: le mariage n'est pas un pacte avec le diable. Peu de gens auraient accepté de se marier dans ce cas.
Au contraire, le code civil précise que ce sont les revenus du travail (éventuellement les inventions, créations artistiques, etc..) qui tombent en communauté selon le régime choisi. Il en va de même pour la retraite: les droits sont propres mais lorsqu'ils sont perçus pendant le mariage, les arrérages tombent en communauté.

En droit civil Français le juge peut priver un conjoint d'une partie de ses biens propres pour les attribuer à l'autre dans le cadre de la prestation compensatoire dont le règlement en capital doit cependant être privilégié (article 271 du code civil).
Le calcul se fait sur la base des situations présentes et prévisibles des conjoints et tient aussi compte des droits à la retraite de chacun. Mais priver un conjoint d'une partie de ses droits à la retraite c'est le priver par avance d'une partie de ses futurs revenus jusqu'à la fin de ses jours c'est à dire pour des périodes non prévisibles.
Deux inconvénients surgiraient:
a/ Le règlement en capital de la prestation compensatoire se transformerait systématiquement en règlement en rente à vie payée par le conjoint débiteur à partir du départ en retraite et ceci quelle que soient sa situation matérielle et ses besoins au moment de la retraite. Or c'est ce que le législateur a voulu éviter par sa réforme du divorce entrée en vigueur en 2005.
b/ Le conjoint créditeur des droits peut voir sa situation devenir plus favorable que celle du conjoint débiteur par exemple à la faveur d'un héritage. On aurait alors privé, par anticipation et définitivement, le conjoint débiteur d'une partie de ses revenus futurs pensant compenser la disparité crée par le divorce alors qu'en réalité la situation du conjoint débiteur serait devenue meilleure que celle de l'ex conjoint débiteur.
On voit bien qu'il y aurait une sérieuse contradiction dans le but poursuivi par la prestation compensatoire.
La conséquence logique serait que si l'on se mettait à partager ce type de bien propre "façon Suisse", il faudrait alors partager de façon égale tous les biens propres connus au moment du divorce (héritages, dons reçus, étude notariale si notaire, etc..) et tous les biens propres reçus après le mariage puisqu'en bonne logique tout capital peut servir à générer un revenu de remplacement au moment de la retraite. On voit bien que ce ne serait pas accepté par l'opinion.

Je ne connais pas bien le code civil Suisse mais je pense que le partage des droits en Suisse est une aberration susceptible de créer des situations injustes et inextricables contre laquelle personne n'ose rien dire (nos sociétés occidentales sont profondément misandres, c'est peut-être une explication). Pourtant il porte aussi rétroactivement sur des droits acquis avant cette loi. Révoltant je trouve. Curieux pays ...

9 Publié par catherineviguier
04/12/2015 08:02

Vous avez raison Gilbert, vous avez réagi à un commentaire "posé" sur mon blog par un charlatan, les blogs sont inondés de commentaires publicitaires (marques diverses ) et d'escrocs (crédits usuraires et autres charlatans).

Je supprime ce genre de commentaires.

10 Publié par Visiteur
01/02/2016 23:50

Bonjour
Voila divorcer depuis presque un an, le mois de mars2016 prochain la prononciation de divorce fera un an ma question c'est de savoir comment pourrai je récupérer mon droit ma moitié de deuxième pilier de mon ex époux notre mariage à durée 8 ans on a 4 enfants Én commun et donne 200€ de pension pour chacun alors qu'il fais entre 5000€ et 6000Net Pr mois et vis seuleen suisse, sur le jugement la JAF ma attribuer une pension compensatoire de 250€ pour une durée de 20 mois, or mon ex ne me l'a jamais verser et encore me doit un mois de pension alimentaire, quand je lui
Parle il fais que me dire oùi oùi, mais règle rien, et puis m'ignorer, la question que je pose est il possible de faire réviser, et revaloriser la pension alimentaire en Suisse son pays de résidence à Luî,, est il possible de convertir le jugement français Én Suisse, moi je reside Én France ) à la frontière, et surtout comment dois procéder pour demandér ma moitié de son 2 eme pilier sachant que jai beaucoup favoriser sa carrière qu'à la mienne jetait sa femme au foyer pendant 8 ans et élever nos enfants, résultats je me trouve seule sans aucune expérience professionnel et Àvec les mois très très difficile à finir et surtout je vois que la pension que je Luî accepter moi est très insuffisante pour élever 4 enfants entre 10 et 5 ans, merci de m'aider de débloquer ma situation,
Cordialement et merci d'avance

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