Aujourd’hui, les migrations féminines prennent de plus en plus d’importance dans les circulations migratoires. Parmi les nouveaux bénéficiaires d’un titre de séjour, les femmes sont nettement majoritaires (54 %). Les nouveaux migrants forment une population très hétérogène.
Selon qu’ils vivent ou non en couple au moment de la migration puis de l’installation en France, les profils des hommes et des femmes migrants varient fortement. Les femmes viennent plus souvent rejoindre leur conjoint étranger installé en France, alors que les hommes sont plus souvent régularisés ou bénéficiaires de l’asile. Au moment de l’obtention du titre de séjour, les femmes ont une moins bonne maîtrise du français, ce qui contribue à expliquer leur insertion plus difficile sur le marché de l’emploi français. Au sein des couples, la décision de migrer est rarement prise unilatéralement même si les femmes en sont un peu moins souvent partie prenante. Par ailleurs, l’insertion professionnelle en France est un moment où l’assistance entre conjoints joue un rôle important. Les personnes célibataires et venues seules en France constituent une relative exception dans le flux des nouveaux migrants.Hommes et femmes dans cette situation se ressemblent nettement plus qu’hommes et femmes migrants en couple, qu’il s’agisse desmotivations de leur venue ou de leurs caractéristiques personnelles. (source insee)