L'adultère : définition et sanctions

Publié le Modifié le 24/06/2015 Vu 277 212 fois 177
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La notion juridique de l'adultère et ses sanctions évoluent selon les mœurs et les époques.

La notion juridique de l'adultère et ses sanctions évoluent selon les mœurs et les époques.

L'adultère : définition et sanctions

La définition de l'adultère et de ses conséquences dans le cadre d'une procédure de divorce sont largement méconnus. Cet article a donc vocation à préciser ce que juridiquement signifie la notion d'adultère et les effets qui y sont entachés à l'encontre de son auteur ou au profit de l'époux qui en est victime.

Durant des milliers d’années, l’une des premières législations de l’histoire, celle de l'une des douze tribus d'Israël : la tribu des Lévi, puis celles de nos sociétés occidentales qui s’en sont inspirées, ont considéré juridiquement l’adultère comme un crime :

« L'Éternel parla à Moïse, et dit :

Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s'il commet un adultère avec la femme de son prochain, l'homme et la femme adultères seront punis de mort. » (Lévitique 20:10)

En France, avant la loi n° 75-617 du 11 juillet 1975 :

- la femme se rendant coupable du "crime" d'adultère était punie d'une peine d'emprisonnement de 3 mois à 2 ans, son mari n'encourait pour cette faute qu'une peine d'amende de 360 à 7.200 francs, mais seulement si son adultère avait été commis au domicile conjugal ;

- « Deux êtres, de sexe différent, enfermés dans une chambre à un seul lit suffisait pour constituer le délit d’adultère », rappelle La Gazette des tribunaux, dans sa « chronique » du 3 septembre 1890 (Martin-Fugier, 1983)

- à la différence des excès, sévices et injures qui étaient des causes facultatives de divorce, l'adultère de la femme, comme celui du mari, étaient considérés comme une cause péremptoire. C’est à dire que l'adultère entraînait automatiquement le divorce aux torts exclusifs de son auteur.

Il a donc fallu attendre 1975 pour qu’en France l'adultère ne soit plus puni pénalement mais plus que civilement.

Aujourd’hui, l'article 212 du Code civil rappelé par l'officier d'état civil lors de la célébration de chaque cérémonie de mariage prévoit expressément que "les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance".

Or, la définition de ces devoirs est assez large pour permettre aux tribunaux de sanctionner ainsi une grande diversité de comportements fautifs. Mais il est nécessaire de rappeler que ces manquements ne peuvent justifier le divorce que s'ils ont, compte tenu des circonstances, un caractère outrageant, que s'ils sont graves ou répétés et que s'ils rendent le maintien du lien conjugal intolérable.

En effet, l’article 242 du Code civil dispose que :

"Le divorce peut être demandé par l'un des époux lorsque des faits constitutifs d'une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage sont imputables à son conjoint et rendent intolérable le maintien de la vie commune". 

I - Définition juridique de l’adultère

Afin de définir la notion d'adultère, nous envisagerons ci-après :

- la distinction entre l'adultère et l’infidélité (1.1) ;

- l'adultère comme une faute justifiant le divorce aux torts exclusifs de son auteur (1.2) ;

- l'adultère comme une faute laissée à l'appréciation souveraine du juge (1.3).

1.1 - Distinction avec l’infidélité

A titre liminaire, il convient de préciser un point très rarement abordé : la différence entre l’infidélité et l’adultère.

Les tribunaux font une distinction entre ceux notions voisines.

L’infidélité s’apparentant plus à une injure pour l’autre époux constitue un manquement à la foi et à la dignité du mariage, même en l'absence d'adultère, il en résulte qu'un conjoint qui ne pourrait établir l'adultère de l'autre époux peut se contenter d'invoquer les relations outrageantes de cet époux avec des tiers.

Le doyen Carbonnier qualifie la conduite injurieuse d'un époux qui n'a pas été jusqu'à la réalisation de relations sexuelles avec un tiers de "petit adultère".

On pourrait aussi parler d'"adultère virtuel" dans une espèce où l'un des époux "trompait" l'autre assidûment sur l’Internet.

Ainsi, a-t-il été jugé que, s'il ne s'agit pas au sens propre d'un adultère, les relations suivies de la femme avec un tiers ont un caractère injurieux pour le mari et violent le devoir de fidélité qui subsiste jusqu'à la dissolution du mariage (CA Lyon, 12 déc. 2000).

L'adultère ne constituant plus une cause distincte et péremptoire du divorce, il faut que le tribunal trouve suffisante la preuve des faits graves et renouvelés rendant le maintien de la vie commune intolérable, ainsi nous envisagerons dans un premier temps l'adultère comme faute justifiant le divorce aux torts exclusifs de son auteur, dans un second temps l'adultère : une faute laissée à l'appréciation souveraine du juge et enfin

Enfin, selon les situations, l’adultère est appréhendé distinctement par les tribunaux selon les situations.

Ainsi, vous envisagerons dans un premier temps : l'adultère comme une faute justifiant le divorce aux torts exclusifs de son auteur (1.2) et, dans un second temps l'adultère comme une faute laissée à l'appréciation souveraine du juge (1.3)


1.2 - L'adultère : une faute justifiant le divorce aux torts exclusifs de son auteur
 
Sur le fondement de la violation du devoir de fidélité, un époux peut donc solliciter, d'une part des dommages et intérêts dont le montant dépend de l'importance de son préjudice moral et, d'autre part, demander au juge de prononcer le divorce aux torts exclusifs de son conjoint.
 
Il lui incombera alors de prouver l'adultère par le biais de procès-verbal du constat dressé par un huissier, rapport d'un détective privé, tout document écrit,  aveux, témoignages et, depuis peu, des SMS ou e-mails.
 
Cependant, la jurisprudence rappelle que pour que les SMS et les e-mails soient judiciairement recevables, ils ne doivent pas avoir été obtenus par violence ou par fraude tel que la violation du code d'accès à la "boite mails", comme cela arrive fréquemment dans ce type de situation.

En tout état de cause, les relations d'un conjoint avec des tiers ne sauraient entraîner le divorce que si elles sont assez graves pour rendre intolérable le maintien du lien conjugal, les deux conditions exigées par l'article 242 du Code civil devant être constatées par les juges.
 
1.3 - L'adultère : une faute laissée à l'appréciation souveraine du juge
 
Le juge a un large pouvoir d'appréciation de la faute et tient compte de la part de responsabilité de l'autre conjoint dans la commission de la faute.
 
Ainsi, le juge peut écarter l'adultère lorsqu'il est réciproque ou lui trouver des "circonstances excusantes". 
 
En effet, les tribunaux considèrent que l'époux ayant été trouvé un réconfort affectif pour pallier les carences de son conjoint n'est pas complètement fautif.
 
Cependant, la méconnaissance des obligations énoncées à l'article 212 du code civil constitue une faute qui peut être sanctionnée dans le cadre d'une procédure de divorce pour faute.

II - Les sanctions de l’adultère : le prononcé du divorce pour faute accompagné de dommages et intérêts et le risque de perdre le bénéfice de la prestation compensatoire

Les sanctions de l'adultère sont, d'une part, le prononcé du divorce pour faute à l'encontre de son auteur (2.1) et, d'autre part, la condamnation au paiement de dommages et intérêts au profit de "la victime" (2.2).

2.1 - Le prononcé du divorce pour faute et la perte de la prestation compensatoire

L'article 229 du code civil dispose que :

« Le divorce peut être prononcé en cas :

Soit de consentement mutuel ;

Soit d'acceptation du principe de la rupture du mariage ;

Soit d'altération définitive du lien conjugal ;

Soit de faute. »

A la différence des autres cas de divorce, le divorce pour faute emporte des conséquences lourdes sur le plan juridique et financier pour l'époux fautif.

En effet, selon l’article 270 du code civil :

« Le divorce met fin au devoir de secours entre époux.

L'un des époux peut être tenu de verser à l'autre une prestation destinée à compenser, autant qu'il est possible, la disparité que la rupture du mariage crée dans les conditions de vie respectives. Cette prestation a un caractère forfaitaire. Elle prend la forme d'un capital dont le montant est fixé par le juge.

Toutefois, le juge peut refuser d'accorder une telle prestation si l'équité le commande, soit en considération des critères prévus à l'article 271, soit lorsque le divorce est prononcé aux torts exclusifs de l'époux qui demande le bénéfice de cette prestation, au regard des circonstances particulières de la rupture. »

Ainsi, devant un juge, celui des époux à l'encontre duquel le divorce pour faute est prononcé pourrait ne pas pouvoir prétendre au bénéfice de la prestation compensatoire (voir mon article rédigé sur ce blog concernant la prestation compensatoire).

Cependant, il convient de souligner que la faculté laissée au juge par le législateur est souvent strictement par les magistrats en défaveur de l'époux fautif de sorte que bien qu'il en aurait le principe de le droit, il se voit refuser le versement d'une prestation compensatoire.

Ce refus d'octroi de la prestation compensatoire peut donc être douloureux sur le plan financier pour l'époux fautif.

L'expérience et le savoir faire de l'avocat permettent toutefois dans certains cas à l'époux fautif de pouvoir prétendre au bénéfice de la prestation compensatoire.

2.2 - La condamnation au paiement de dommages et intérêts au profit de "la victime"

Au regard du comportement du conjoint s'étant vu attribuer les torts exclusifs dans le cadre du divorce, les juges pourront accorder à l'époux (se) bafoué(e) des dommages et intérêts sur le fondement de l'article 266 du code civil en réparation du préjudice moral lié aux conséquences d'une particulière gravité subit du fait de la dissolution du mariage.


L'article 266 du Code civil permet de réparer les conséquences liées à la dissolution du mariage - et ce indépendamment de la disparité des conditions de vie des époux, puisque celle-ci est prise en compte au titre de la prestation compensatoire - alors que l'article 1382 du Code civil répare le préjudice résultant de toute autre circonstance que la dissolution du mariage mais causé par le comportement du conjoint.

Les conditions sont celles d'une action en responsabilité de droit commun (qui exige la réunion des trois conditions : faute – préjudice – lien de causalité entre la faute et le préjudice).

Exemples de faute tirés de la jurisprudence :

- une femme est délaissée au profit d'une maîtresse après une longue vie commune et ayant du subir l'indécision de son mari (CA Lyon, 13 nov. 2001) ;

- une épouse abandonnée par son mari qui est allé vivre, à proximité, avec sa belle-sœur (CA Besançon, 7 sept. 1999) ;

- une épouse abandonnée après 40 ans de vie commune et des humiliations de son mari (CA Paris, 30 avr. 2003) ;

- une épouse abandonnée en lui laissant la charge de l'enfant, jeune adulte handicapée (Cass. 1re civ., 1er févr. 2004) ;

- le fait de rechercher des relations sexuelles par le biais d’un site internet constitue à lui seul un manquement grave et renouvelé aux obligations du mariage et peut justifier qu’un divorce soit prononcé aux torts exclusifs de l'époux fautif (Cass. Civ. I, 30 avril 2014, N° de pourvoi: 13-16649).

Ainsi, le préjudice distinct invoqué doit résider dans les circonstances ayant conduit à la rupture du lien conjugal.

Il ressort de ce qui précéde que l'adultère peut s'avérer lourd de conséquences sur le plan financier. Or, les procédures de divorce, outre la question de la garde du/des enfant(s), ne se justifient que par des prétentions financières antagonistes.

La preuve de l'adultère comme de ses "circonstances atténuantes" seront décisives pour chacun des époux afin de leur permettre d'obtenir gain de cause sur le plan financier.

Je suis à votre disposition pour toute action ou information (en cliquant ici).

Anthony Bem
Avocat à la Cour
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1 Publié par Visiteur
28/09/2018 13:51

Bonjour je suis mariée et mon mari me trompe et trahi, nous couchons ensemble mais sans aucune relation sexuelles depuis 6 mois il a fait des rencontres sur le net mais maintenant il voit en rel car je marque tt sur un carnet.

2 Publié par Visiteur
16/11/2018 23:48

Bonjour Maitre, ma meilleure amie est mariée depuis 8 ans avec un pédophile sans le savoir. Depuis qu elle était enceinte, il lui est parlé mal, violence verbales et physiques, plus d affection, y avait plus de relation sexuelle. Puis, il a fait encore un acte de pédophilie, a été jugé et incarcéré. Pendant ce temps, elle a demandé le divorce, et a rencontré quelqu'un et entretient des échanges téléphoniques et physique avec son amant. A la sortie de son mari du prison, ils ont passé devant le juge, ils ont signés le divorce et attendent la decision sur la grde de leur enfant et sur leur maison. Récemment, Son mari vient d apprendre sa relation car le téléphone est à son nom. Que risque t elle s il porte plainte? Merci de me répondre

3 Publié par Maitre Anthony Bem
17/11/2018 07:34

Bonjour Mimi,

L’adultère n’est pas une infraction pénale donc votre amie ne risque rien sur le plan le pénal et aucune plainte ne peut être déposée de ce chef.

Cependant, sur le plan civil, tant que le divorce n’est pas définitivement prononcé, l’époux trompé peut, en principe, demander et obtenir des juges l’octroi de dommages et intérêts pour réparer le préjudice moral subi.

Cordialement.

4 Publié par Visiteur
17/11/2018 12:55

Bonjour Maitre, merci beaucoup pour votre réponse. Pouvez vous nous éclairer encore plus en nous donnant plus d explication sur le dommages et intérêts? Est ce qu il y a des conséquences sur le mode de garde de leur enfant sachant que normalement c est elle qui doit avoir la garde exclusive car Monsieur est pédophile? Normalement, c est elle aussi qui doit rester dans leur maison jusqu'à la vente, est ce qu elle peut perdre son droit sur la vente de leur maison aussi? Le fait qu ils n ont plus de relation intime depuis des années, la violence conjugale,actes de pédophilie et l'incarcération de son mari... tout ça ne pourrait pas justifiée la raison pour laquelle elle est allée chercher de l affection ailleurs?
Cordialement.

5 Publié par Maitre Anthony Bem
17/11/2018 13:30

Bonjour Mimi,

L’adultère n’a pas d’incidence sur le mode de garde des enfants ni sur les droits immobiliers dans le cadre des opérations de liquidation partage de la communauté des époux.

Par ailleurs, en principe, me montant des dommages et intérêts venant en réparation des préjudices subséquents à un adultère prend en compte le contexte dans lequel il est intervenu, bien que rien ne puisse véritablement le justifier.

Cordialement.

6 Publié par Iss
26/12/2018 23:16

Bonjour maître, ma femme me trompe à chaque week-end avec un mec pendant que je suis au travail. Un jour on m’a informé qu’ils sont ensemble dans l’appartement de ce mec et j’ai les appelés sur le numéro de ce mec pour lui avertir du fait. Et au lieu d’arrêter il continue toujours. Est ce que je peux lui porter plainte ou aller lui casser les os comme ça il ne va le faire encore? Merci maître.

7 Publié par olgerarddhpn
02/01/2019 07:07

Bonjour Maitre,
Ma femme m'a demandé un séparation de corps suivi d'une demande de divorce sous prétexte que j’ai pas honorer les obligations du mariage sans preuve et elle veule m attribuer toute les fautes.
Nous n’avons pas d'enfant et que notre mariage à durer 5 ans tous les deux nous pouvons donne d’enfant lors de test déjà effectuer auprès d’un professeur seulement elle ne savait pas son période de fécondation alors que c’est elle qui dicte le jour de notre rapport.
Lors de notre réconciliation auprès du juge elle ne voulait pas se réconcilier et a obtenu la séparation du corps et le divorce qu’elle a demandé n’est pas encore prononcer mais encourt.
Après une année de séparation du corps elle donne naissance à un enfant qu'elle cache le père.
Est que je qu'elle a commis un adultère ou elle a droit de rencontre qui elle veut et de donner naissance à un enfant vu qu’elle notre séparation de corps a été déjà prononcer par un juge
à elle tort d’avoir mis au monde un enfant avec un autre home sans être divorce quelle sanction l’attend ? .

8 Publié par olgerard127
03/01/2019 08:34

Bonjour Maitre,
Ma femme m'a demandé un séparation de corps suivi d'une demande de divorce sous prétexte que j’ai pas honorer les obligations du mariage y compris l’adultère sans preuve et elle veule m’attribuer toute les fautes.
Nous n’avons pas d'enfant et que notre mariage à durer 5 ans tous les deux nous pouvons donne d’enfant lors de test déjà effectuer auprès d’un professeur seulement elle ne savait pas son période de fécondation alors que c’est elle qui dicte le jour de notre rapport.
Lors de notre réconciliation auprès du juge elle ne voulait pas se réconcilier et a obtenu la séparation du corps et le divorce qu’elle a demandé n’est pas encore prononcer mais encourt.
Après une année de séparation du corps elle donne naissance à un enfant qu'elle cache le père.
Est-ce qu'elle a commis un adultère ou elle a le droit de rencontre qui elle veut et de donner naissance à un enfant vu que notre séparation de corps a été déjà prononcer par un juge
A –t- elle tort d’avoir mis au monde un enfant avec un autre homme sans être divorce, quelle sanction l’attend ?

9 Publié par Momo98
03/05/2019 19:03

Bonjour maître

Lors d’un Divorce pour faute pour Adultère avec une personne du même sexe est ce que cela pourrais jouer sur la garde des enfants

10 Publié par Chris 73
10/05/2019 16:01

Bonjour maître,
Lors d’un divorce par consentement mutuel, et qu’il y’a un bien en commun comme un pavillon, l’un des deux peut le garder en payant la part de l’autre ?
Merci de votre réponse,
Cordialement

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