Dans cette affaire du 28/09/2016, un salarié X, engagé en 2008 en tant que représentant de commerce, avait régulièrement laissé depuis un mois au cours de l’année 2012, sur les répondeurs des téléphones portables personnel et professionnel de son collègue Y, des messages insultants, injurieux, vulgaires et dévalorisants en termes crus, et même des messages de menace physique contre Y pendant son temps de travail.
Pour la Cour de cassation, ces message avaient eu pour effet de perturber leur destinataire dans son travail et affectaient l’obligation de l’employeur d’assurer la sécurité des salariés. Ils se rattachaient donc à la vie de l’entreprise et justifiaient le licenciement pour faute grave de leur auteur.
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