Une entreprise licencie un salarié pour motif économique, alors même qu’il était déclaré inapte à la suite d’un accident de travail.
Et c’est justement parce qu’il est inapte que l’employeur n’est pas autorisé à le licencier pour un tel motif, conteste le salarié qui rappelle qu’au vu de sa situation, il ne peut être licencié que :
- si l’employeur est dans l’impossibilité de lui proposer un reclassement ;
- s’il refuse la proposition de reclassement qui lui est faite ;
- si l’avis d’inaptitude du médecin de travail mentionne :
- ○ que le maintien dans son emploi est préjudiciable à sa santé ;
- ○ que son état de santé fait obstacle à tout reclassement dans un emploi.
Mais l’employeur insiste : il peut tout à fait licencier pour motif économique un salarié inapte à reprendre son précédent emploi en cas de cessation définitive d’activité et d’impossibilité de reclassement… ce qui est le cas ici.
Ce que confirme le juge, qui constate qu’en raison de la cessation définitive de l’activité de l’entreprise, et du fait que cette dernière n’appartient pas à un groupe, l’employeur est effectivement dans l’impossibilité de reclasser le salarié et est contraint de le licencier pour motif économique.
Source : weblex.fr
Pour plus d'infos : Comment licencier un salarié pour motif économique ?
Voir aussi notre guide : Saisir le Conseil de Prud'hommes 2021-2022
Articles sur le même sujet :
- Guide pratique de l'association
- Guide pratique de la SARL
- Saisir le Conseil de Prud'hommes
- Sanctionner un salarié
- Licencier un salarié pour faute
- Comment fonctionne la garantie de l'AGS ?
- Procédure de sauvegarde : le sort des salariés
- Procédure de sauvegarde : les différentes étapes
- Procédure de redressement judiciaire : le sort des salariés
- Redressement judiciaire : les différentes étapes
- La situation des salariés lors d'une procédure de liquidation
- Liquidation judiciaire : les différentes étapes de la procédure
- Qu'est-ce que la période d'observation dans une procédure collective ?
- Saisir les Prud'hommes : est-il obligatoire de prendre un avocat pour se défendre ?
- Comment bien saisir le Conseil de Prud'hommes ?