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Pour financer le besoin en fonds de roulement (BFR), les banques sont des interlocuteurs privilégiés. Mais la complexité du processus d'attribution des prêts bancaires, la frilosité vis-à-vis du modèle start-up et le besoin de flexibilité sont autant d'obstacles pour les entreprises dont l'activité principale repose sur la vente en ligne.
Des fintechs apportent une nouvelle solution de financement : le revenue-based financing. Parmi elles, les Françaises Silvr , Karmen ou Unlimitd , la Luxembourgeoise Valerian et l'Espagnole Ritmo . Même les géants de l'e-commerce américain comme Shopify et Stripe s'y mettent. Leurs services, pour l'instant circonscrits aux Etats-Unis, devraient bientôt arriver en Europe.
Ces entreprises ont numérisé et quasi-automatisé le process. Le principe est à peu près le même à chaque fois : la fintech se connecte aux outils de mesures d'audience de l'entreprise, à sa régie publicitaire, son logiciel d'encaissement et son CMS pour récolter le maximum de données sur le potentiel de croissance. Elle accorde ensuite une ligne de crédit dont le remboursement est échelonné en fonction du chiffre d'affaires constaté.
Ces plateformes sont en mesure de valider une demande de financement en moins de 48 heures. Une petite révolution comparée aux délais bancaires. « Contrairement aux banques, qui se basent sur des documents fiscaux et administratifs annuels, nous analysons les performances de l'entreprise en temps réel », explique Gabriel Thierry, président et cofondateur de Karmen.
Le revenue-based financing émerge tout juste parmi les outils de financement des entreprises. Et si ce marché est encore restreint aux start-up du numérique, il s'ouvre de plus en plus aux PME et ETI. « Même les business offline utilisent désormais des logiciels : un salon de beauté va par exemple sous-traiter ses réservations », juge Nima Karimi, qui a fondé Silvr début 2020. « Nous ciblons en priorité les acteurs digital-first, mais nous nous intéressons aussi aux entreprises qui migrent une partie croissante de leur activité en ligne », complète le dirigeant de cette fintech francilienne qui emploie déjà 70 personnes.
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Source : lesechos.fr
Pour plus d'infos : La rédaction des conditions générales de vente (CGV)
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