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De nombreux investisseurs se sont essayés à cette opération attractive visant à investir dans du matériel productif neuf loué à des entreprises situées en Outre-Mer dans le but d’obtenir en retour une réduction d’impôt substantielle.
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Toutefois, bien qu’attrayante, cette opération présente des risques non négligeables à ne pas perdre de vue.
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En effet, encore faut-il que l’investissement soit éligible au dispositif de défiscalisation GIRARDIN INDUSTRIEL, et l’investisseur risque, si l’opération ne respecte pas les contraintes légales ou administratives, de perdre rétroactivement tout avantage fiscal octroyé.
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C’est le cas notamment lorsque le matériel est loué dans un secteur interdit, ou que l’investisseur opère la défiscalisation avant que le matériel ne soit livré à l’état productif ou encore en cas de défaillance de l’exploitant avant le délai de cinq ans.
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 C’est par exemple ce qui s’est produit pour des investissements de défiscalisation dans le domaine des énergies photovoltaïques qui avaient attiré une multitude d’investisseurs.
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Pour cause, l’exclusion des énergies photovoltaïques du champ du dispositif GIRARDIN INDUSTRIEL ou encore le non-respect de l’une des conditions contraignantes pour en bénéficier.
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Dès lors, l’unique intérêt de l’opération, à savoir la réduction d’impôt, a été balayé et de très nombreux contribuables ayant participé à ces opérations ont subi d’importants redressements fiscaux.
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Face à cette opération à perte, les investisseurs qui en sont les victimes ne sont pas totalement désarmés.
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En effet, ils peuvent agir contre les différents acteurs de l’opération de défiscalisation, à savoir le commercialisateur, le conseiller en gestion de patrimoine et leur assureur afin d’obtenir une indemnisation sur le fondement de la responsabilité.           Â
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