Le licenciement d'un lanceur d'alerte de « bonne foi » peut-il encourir la nullité ?

Publié le 26/09/2017 Vu 2 222 fois 0
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

Oui, a répondu la Cour de Cassation.

Oui, a répondu la Cour de Cassation.

Le licenciement d'un lanceur d'alerte de « bonne foi » peut-il encourir la nullité ?
Oui, a répondu la Cour de Cassation.
En l’espèce, un Directeur Commercial, licencié pour faute grave a saisi le Conseil de Prud’hommes de demandes tendant à la nullité du licenciement, à sa réintégration et au paiement de diverses sommes dans la mesure où le salarié estime qu’il a, en réalité, été licencié pour avoir dénoncé une affaire de corruption au sein même de l’entreprise.
Le salarié a, dans un premier temps, informé sa hiérarchie, mais n’avait eu aucun retour sur son « alerte ».
Ce dernier, a rédigé, 3 mois plus tard, une note destinée aux administrateurs de la Société.
15 jours après, le salarié s’est vu notifié son licenciement.
La Cour d’Appel a annulé le licenciement entrepris dont l’Arrêt a, néanmoins, été cassé partiellement par la Cour de Cassation sur un autre point : elle n’avait pas permis la réintégration du salarié au motif que l’employeur s’y opposait.
Or, en cas de nullité du licenciement, l’employeur est dans l’obligation d’accepter la réintégration réclamée par le salarié, à moins d’une impossibilité matérielle, laquelle n’a pas été constatée dans cette affaire. 
Cour de Cassation du 21 juin 2017, Pourvoi n° 15-21.897
Vous avez une question ?

Posez gratuitement toutes vos questions sur notre forum juridique. Nos bénévoles vous répondent directement en ligne.

Publier un commentaire
Votre commentaire :
Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.