CONGO. LES RISQUES SPORTIFS PRIS EN CHARGE.

Publié le 08/09/2021 Vu 1 370 fois 0
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

Au Congo, les sportifs sont désormais appelés à contracter une assurance contre les risques sportifs. Cette assurance devient désormais une condition de délivrance de la licence sportive.

Au Congo, les sportifs sont désormais appelés à contracter une assurance contre les risques sportifs. Cette

CONGO.  LES RISQUES SPORTIFS PRIS EN CHARGE.

 

Au sens du législateur congolais, l’assurance en question doit couvrir tous dommages corporels invalidants pouvant entrainer soit, une incapacité temporaire, soit une infirmité permanente soit un décès. La charge de l’assurance revient aux fédérations s’il s’agit d’un sportif de l’équipe nationale, et au sportif lui-même s’il évolue dans une association ou un club sportif. La nouvelle précise les conditions de couverture des risques ainsi que le régime applicable aux dommages.

 

Concernant la couverture des risques, sont concernés uniquement les risques encourus pendant les temps d’entrainements et les périodes de compétitions. En dehors de ces circonstances, les dommages invalidants ou non ne sont pas pris en charge. Comme en droit commun, la responsabilité du sportif est prise en compte dans la survenance du risque. Sous le vocable de dirigeants, le législateur désigne L’Etat, les fédérations, les associations et les clubs sportifs, entités auxquelles reviennent, selon le cas, la l’obligation de souscriptions des contrats desdites assurances, idéalement dans les compagnies situées au Congo.

 

Le régime applicable aux dommages est fondamentalement le régime de droit commun du Code CIMA (conférence interafricaine des marchés d’assurance), notamment en application de son article 31 relatif au principe indemnitaire. Ainsi donc, ce code sera également consulté pour les  modalités et critères de calcul des indemnités et allocations à verser au sportif sinistré. En application des articles 13 et suivants de la loi, le dommage doit être déclaré à l’assureur dans les cinq jours suivant leur réalisation, par les ayants droit du sportif en principe, ou son organisme professionnel dûment autorisé. Il devrait recevoir le versement du montant prévu dans le contrat d’assurance, selon la date d’exigibilité également conventionnelle. C’est ce que prévoit l’article 26 du Code CIMA.

 

Cette loi marque une ère nouvelle du sport congolais, au regard, notamment des aspects disciplinaires de  son article 10.

 

 

 

Vous avez une question ?

Posez gratuitement toutes vos questions sur notre forum juridique. Nos bénévoles vous répondent directement en ligne.

Publier un commentaire
Votre commentaire :
Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.