Divorce : calcul de l’indemnité d’occupation et de la jouissance privative d'un bien en indivision

Publié le Modifié le 11/12/2014 Vu 253 864 fois 155
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Comment se calcule le montant de l’indemnité d’occupation due par un époux suite à la jouissance privative d’un bien acquis pendant le mariage en indivision ?

Comment se calcule le montant de l’indemnité d’occupation due par un époux suite à la jouissance privat

Divorce : calcul de l’indemnité d’occupation et de la jouissance privative d'un bien en indivision

Le 24 septembre 2014, la Cour de cassation a jugé que l'indemnité due en raison de l'occupation privative d'un immeuble indivis par un époux doit être déterminée en considération de la valeur locative de la totalité du fonds occupé et celle-ci commence à courir à partir de la date de l'assignation en divorce (régime antérieur à la loi du 26 mai 2004).

Pour mémoire, l'article 815-9, alinéa 2, du code civil dispose que :

«L'indivisaire qui use ou jouit privativement de la chose indivise est, sauf convention contraire, redevable d'une indemnité ».

De plus, l’article 262-1 du Code civil ajoute que :

« Le jugement de divorce prend effet dans les rapports entre les époux, en ce qui concerne leurs biens :

- lorsqu'il est prononcé par consentement mutuel, à la date de l'homologation de la convention réglant l'ensemble des conséquences du divorce, à moins que celle-ci n'en dispose autrement ;

- lorsqu'il est prononcé pour acceptation du principe de la rupture du mariage, pour altération définitive du lien conjugal ou pour faute, à la date de l'ordonnance de non-conciliation.

A la demande de l'un des époux, le juge peut fixer les effets du jugement à la date à laquelle ils ont cessé de cohabiter et de collaborer. Cette demande ne peut être formée qu'à l'occasion de l'action en divorce. La jouissance du logement conjugal par un seul des époux conserve un caractère gratuit jusqu'à l'ordonnance de non-conciliation, sauf décision contraire du juge ».

Il arrive fréquemment que des époux acquièrent, en cours d’union, un immeuble de manière indivise, et ce indépendamment de leur régime matrimonial ou de l’éventuelle existence d’un contrat de mariage prénuptial.

La propriété sur ce bien est donc en indivision.

Or, le sort de l’immeuble indivis se révèle être l’une des difficultés auxquelles sont confrontés les juges chargés de la liquidation et du partage des intérêts matrimoniaux lorsque le couple divorce.

En effet, pendant la procédure de divorce, il est fréquent que l’un des époux occupe seul, parfois avec les enfants communs, l’immeuble indivis.

Il est acquis, aujourd'hui, que si l’un des époux, divorcé ou en instance de divorce, continue de jouir privativement d’un immeuble indivis acquis par le couple, il est redevable envers l’autre, sauf convention contraire, d’une indemnité d’occupation. (article 815-9, al. 2 du Code civil ; CA Paris, 8 avril 1986).

L’indemnité d’occupation s’entend comme étant la somme mensuelle, déterminée par le juge, que l’époux jouissant exclusivement d’un immeuble indivis est tenu de verser à l’autre pour compenser son absence de jouissance du bien acquis indivisément.

En l’espèce, des époux mariés sous le régime de la séparation de biens avaient acquis un bien immobilier durant leur union.

Cet immeuble était composé d'une parcelle avec maison et d'une parcelle de terrain.

Le jugement prononçant leur divorce et ordonnant la liquidation et le partage de leurs intérêts patrimoniaux avait octroyé à l’épouse l'occupation non-gratuite de ce bien.

La Cour d'appel avait considéré :

- d’une part, que l'indemnité due par l'épouse pour jouissance privative de l'immeuble indivis devait être calculée à partir de la valeur locative de la seule parcelle avec maison, à l'exclusion de la parcelle de terrain, au motif que cette dernière n'aurait pas trouvé de preneur pour être louée séparément

- d’autre part, que le point de départ du paiement de l’indemnité d’occupation est celle de la date à laquelle le mari avait effectivement quitté le logement, c'est-à-dire à la date à laquelle la jouissance privative du bien indivis par l'épouse a réellement débuté.

Or, l’époux soutenait qu’il convenait de prendre en compte la valeur locative de l’ensemble immobilier pour calculer l’indemnité d’occupation due par son ex-épouse et non pas la seule parcelle construite.

Par ailleurs, selon l’épouse, la date à partir de laquelle l’indemnité d’occupation est due devait être celle de l’assignation en divorce.

La Cour de cassation a cassé la décision des juges du fond en considérant:

D’une part :

« Viole l'article 815-9 du Code civil la cour d’appel qui, pour fixer l'indemnité due par l’ex-épouse au titre de l'occupation de l'immeuble indivis composé d'une parcelle avec maison et d'une parcelle de terrain, se fonde sur la valeur locative de la première, à l'exclusion de celle de la seconde, au motif que celle-ci n'aurait pas trouvé preneur pour être louée séparément, alors que l’intéressée avait la jouissance privative des deux parcelles ».

Et, d’autre part :

«qu'en l'absence de dispositions contraires, un époux séparé de biens, qui jouit privativement d'un immeuble indivis, est redevable d'une indemnité d'occupation à compter de la date de l'assignation en divorce, qui fixe le point de départ des effets de la décision de divorce dans les rapports patrimoniaux des époux ».

Cette décision est intéressante en ce qu’elle permet de :

- déterminer le montant de l’indemnité d’occupation due par un époux pour jouissance privative d’un immeuble indivis (1)

- fixer le point de départ de l’indemnité d’occupation due par un époux pour jouissance privative d’un immeuble indivis (2)

1°) La détermination du montant de l’indemnité d’occupation due par un époux pour jouissance privative d’un immeuble indivis

L’indemnité d’occupation pour jouissance privative est due même en l’absence d’occupation privative effective des lieux, dés lors qu’il y’a impossibilité de droit ou de fait pour les coïndivisaires d’en user. (Cass. Civ. I, 29 juin 2011, n° 10-15.634)

En l’absence d’accord entre les parties, il incombe au juge de déterminer le montant de l'indemnité pour jouissance privative d'un bien indivis, en cas de divorce.

Le juge ne saurait déléguer cette mission au notaire liquidateur, lequel peut seulement donner un avis de pur fait sur les éléments d'évaluation de l'indemnité. (Cass. Civ. I, 2 avril 1996, n° 94-14.310)

Le choix de la méthode de calcul destinée à fixer le montant de l'indemnité relève du pouvoir d'appréciation des juges du fond (Cass. civ. I, 25 juin 1996).

Toutefois, la Cour de cassation fournit quelques indications générales notamment:

- le juge peut naturellement avoir égard à la valeur locative du bien (Cass. civ. III, 16 mars 1983).

- La valeur locative n’est pas, cependant, un élément de référence automatique. En effet, rien n’interdit au juge  de prendre en considération d'autres éléments propres à l'espèce (Cass. Civ. I, 13 décembre 1993, n° 92-20.780)

- Les juges du fond peuvent opérer une « réfaction » de la valeur locative du bien. Cette réfaction peut varier de 15 à 30 % d'un loyer normal (Cass. civ. II, 4 mai 1994).

- Il faut noter que dans la mesure où l'indemnité est assimilée aux fruits et revenus, elle est due à l'indivision et non aux autres indivisaires (Cass. civ. I, 14 novembre 1984).

- La Cour de cassation considère que lorsque l'un des époux a joui exclusivement du logement familial avec ses enfants, l'indemnité d'occupation mise à sa charge peut être diminuée, voire dans certains cas supprimée (Cass. civ. I, 7 juin 1989).

- Il ressort, enfin, de notre arrêt d’espèce, que l'indemnité d'occupation doit être déterminée sur la base de la totalité du bien dont un des indivisaires s'est fait accorder le bénéfice de la jouissance privative.

Enfin, l’indemnité d’occupation est comparable à un loyer mais ne lui est pas assimilable.

En effet, l’indivisaire occupant n’est pas dans la situation d’un locataire et ne bénéficie pas de sa protection.

La précarité de son titre justifie donc une contrepartie financière moindre qu’un loyer.

2°) Le point de départ de l’indemnité d’occupation due par un époux pour jouissance privative d’un immeuble indivis

En principe, l'indemnité est due dès que la jouissance privative commence.

C’est-à-dire à partir de la date où le bien ne pouvait plus être considéré comme étant à l’usage commun des époux.

La Cour de cassation considérant que l’indemnité d’occupation pour jouissance privative d’un immeuble indivise est due par l’époux occupant en cours de procédure, depuis le moment où l’on doit considérer que le divorce a pris effet en ce qui concerne leurs biens (Cass. Civ. I, 19 avril 2005, n° 02-10.985).

Selon l’article 262-1 du Code civil dans sa rédaction issue de la loi du 11 juillet 1975, applicable en l’espèce, le point de départ des effets de la décision de divorce dans les rapports entre époux correspond à la date d'assignation en divorce.

La Cour de cassation considère, en espèce, que l'indemnité d'occupation est due, sauf clause contraire, à compter de la date de l'assignation en divorce qui fixe le point de départ des effets de la décision de divorce dans les rapports entre époux.

Cette solution est classique s'agissant des textes antérieurs à la loi du 26 mai 2004.

Ainsi il a été jugé que l'époux qui a formé une demande d'indemnité d'occupation dans le délai de cinq ans suivant la date à laquelle le jugement de divorce a acquis force de chose jugée est en droit d'obtenir une indemnité depuis la date de l'assignation en divorce. (Cass. Civ. I, 7 juin 2006, n° 04-12.331)

Depuis la loi du 26 mai 2004, le point de départ des effets du divorce dans les rapports entre les époux en ce qui concerne leurs biens est la date de l'ordonnance de non-conciliation du juge aux affaires familiales qui fixe les mesures dites provisoires.

En effet, l'article 262-1 du code civil indique, dans sa rédaction issue de cette loi, que le jugement de divorce prend effet, dans les rapports entre époux et en ce qui concerne leurs biens, lorsqu'il est prononcé pour acceptation du principe de la rupture du mariage, pour altération définitive du lien conjugal ou pour faute, à la date de l'ordonnance de non-conciliation.

Il ressort donc de cet article que l'indemnité d'occupation due par un des époux pour jouissance privative d'un bien indivis est en principe due à compter de la date de l'ordonnance de non-conciliation, ceci quand bien même la jouissance privative par l'époux occupant n'aurait pas encore débuté à cette date.

Pour conclure, il convient de noter que l'action en paiement de l'indemnité d'occupation est prescrite par cinq ans, conformément à ce que prévoit l'article 815-10 alinéa 3 du Code civil pour les recherches relatives aux fruits et revenus de l'indivision (Cass. Civ. I, 17 février 1987, no 85-10.988).

Cependant cette prescription, qui n'est pas un délai préfix, peut être conventionnellement allongée ou écartée (Cass. Civ. I, 4 octobre 2005, no 03-19.459).

La prescription court dès lors que les conditions de naissance du droit sont constituées ; peu importe qu'elle n'ait pas encore été officiellement reconnue dans son principe ou que son montant n'ait pas été liquidé (Cass. Civ. I, 15 mai 2008, no 06-20.822).

Pour mémoire, même si une décision de Justice définitive fixe le principe d’une indemnité d’occupation pour le passé et pose le principe d’une indemnité d’occupation pour l’avenir jusqu’au partage effectif, les mois d'occupation non encore échus car postérieurs au prononcé de la décision sont frappés d'une prescription de 5 ans ; obligeant le bénéficiaire de cette indemnité d'assigner l'occupant du bien dans ce délai pour ne pas perdre ses droits sur les échéances mensuelles à venir.

Je suis à votre disposition pour toute action ou information (en cliquant ici).

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Anthony Bem
Avocat à la Cour
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1 Publié par Visiteur
27/08/2016 16:17

Bonjour, en procédure depuis 5ans, (divorce prononcé) j'ai obtenu la jouissance de notre maison à titre onéreux en attendant la vente. Cependant la notaire s'occupant de l'indivision m'a m'entionné une indemnité que je dois à mon ex mari durant l'occupation des lieux qui me semble très élevée. La maison à une valeur locative de 1100€/mois( ce qui ferait 1100€/2= 550€ d'IO/ mois, sachant que j'ai mes 2 enfants à charge et un petit salaire(1400€/mois) le calcul de la notaire est de 850€/mois d'IO, pour 30 mois d'occupation ce qui donne 25 500€ d'IO au total, qui seront déduit de ma part à la vente. Cela me semble exorbitant! Y a t-il des dégrèvements suivant ma situation?Pouvez vous m'aider dans le calcul de cette IO? Puis-je quitter le logement en attendant la vente afin de ne plus avoir cette indemnité à verser à mon ex mari ?
Cordialement

2 Publié par Visiteur
12/09/2016 16:46

Bonjour. Je suis propriétaire avec mon ex conjoint d'une maison en partie indivise. J'ai quitté cette maison le 30 avril dernier. Lui, occupe toujours la maison. Je sais qu'il me doit une indemnité d'occupation en attendant la vente de la maison. Comment puis-je récupérer cet argent? Lui, ne veut rien me donner sans un papier du juge, or saisir le juge c'est, d'après mon avocate, au moins 2 ans de procédure. Avec quoi puis-je exactement réclamer l'argent qui m'est dû? Merci Maître pour votre réponse rapide.

3 Publié par Visiteur
14/09/2016 08:44

Bonjour
séparer depuis 2 ans, maison en vente également depuis 2 ans.
Devant le notaire hier mon ex demande une IO de 19 mois à 550€ hors j'ai habité 15 mois dans la maison et elle a fixé une valeur locative à son goût.
Sachant qu'elle ne payer plus entièrement la maison.
Est ce que c'est normal qu'elle a le pouvoir.
Au moment des partages le notaire m'a dit que l'argent de notre maison ( pour ma part ) été en saisi conservatoire.
Mme me demande 4500€
Alors qu'avec mes calculs je lui devrait 2500€
Elle n'accepte pas les 2500€ que je veux bien lui verser.
doit je tante de la poursuivre (qui forcément me ferra sortir de l'argent) où doit je accepter de lui versée cette IO de 4500€.
Je finirais par qu'elle a quitter le domicile familiale avec les enfants pour partir avec un autre homme. Mais je n'ai jamais jusqu'à aujourd'hui fait une main levée à la gendarmerie pour le signaler.

Que doit je faire ?
Merci

4 Publié par Visiteur
21/09/2016 16:27

bonjour je suis divorcer depuis avril 2013, j ai quitté notre maison Décembre 2013 car mon ex ne voulait pas vendre que j ai prevenue par lettre recommander et je lui est remis les clés.J ai pris un avocat envoyer au tribunal qui nous a donner une année de plus pour liquider nos bien.Finalement la maison a eté vendu Septembre 2016 et mon ex me réclame une indemnité d occupation pour les trois années il nie que j ai quitté le logement j ai fais les demarche au impots de cde mon changement de domicile puisceque je me suis pacsés en Décembre 2013 et remarier en Aout 2015, mon ex me me reclame un loyer de 1500€ .
Que dois je faire
mercii

5 Publié par Visiteur
26/10/2016 21:56

Bonjour Maître,

J'ai eu l'ONC en janvier 2014 et suis officiellement divorcée depuis juillet 2016. Dans l'ONC le juge m'a attribué la jouissance à titre onéreux. Nous sommes maintenant dans la phase de liquidation, mais difficile de trouver un accord commun devant le notaire. Je voudrais connaître le point de départ de l'indemnité d'occupation pour la prescription quinquennale, il faut compter 5 ans maximum à partir de la date de l'ONC ou de la date où notre divorce devient définitif?
Merci pour votre réponse.

6 Publié par Maitre Anthony Bem
27/10/2016 07:25

Bonjour Titi,

Le point de départ de l'action en paiement de l'indemnité d'occupation est fixé par
l'article 815-10 alinéa 3 du code civil qui dispose que :

« Aucune recherche relative aux fruits et revenus ne sera, toutefois, recevable plus de cinq ans après la date à laquelle ils ont été perçus ou auraient pu l'être.»

Le 10 juin 2005, l'assemblée plénière de la Cour de cassation a jugé que :

« si le créancier peut poursuivre pendant trente ans l'exécution d'un jugement condamnant au paiement d'une somme payable à termes périodiques, il ne peut, en vertu de l'article 2277 du Code civil, applicable en raison de la nature de la créance, obtenir le recouvrement des arriérés échus plus de cinq ans avant la date de sa demande » (Ass. Plén., 10 juin 2005, N°03-18922).

Cordialement.

7 Publié par Visiteur
04/11/2016 16:10

Bonjour, je suis séparée de mon concubin depuis septembre 2012 et depuis cette date c'est moi qui occupe la maison avec nos enfants. Le notaire a établi un projet dans le cas de la vente ou le rachat par moi même de la maison. Dans ce projet il m'est demandé de rembourser le prêt depuis sa contraction jusqu'à la séparation. Je n'avais pas d'activité professionnelle à cette période là mais le remboursement se faisait avec notre compte commun. Est-il en droit de me réclamer ce remboursement.
Merci d'avance pour votre réponse.

8 Publié par Visiteur
06/11/2016 16:14

Bonjour Maître,
L'OTC date de novembre 2011;le juge avait octroyé à Mme,l'occupation de la résidence principale,à moi,celle de la résidence secondaire et ceci à titre gratuit;le divorce est officiellement prononcé depuis le 6/10/2016.
Puis-je demander,à partir de cette date,une indemnité d'occupation dans l'attente de la liquidation définitive,sachant que rien n'est précisé dans le jugement de divorce et que le solde sera largement en ma faveur.
En vous remerciant,salutations respectueuses

9 Publié par Maitre Anthony Bem
06/11/2016 19:19

Bonjour tete,

Je vous confirme que pouvez engager une action aux fin de condamnation de votre ex au paiement d'une indemnité d'occupation, pendant la liquidation du régime matrimonial par le notaire.

Vous disposez d'un délai de 5 ans le cas échéant.

Cordialement.

10 Publié par Visiteur
09/11/2016 16:44

Bonjour Maitre,
Je viens de recevoir un projet d'acte pour la liquidation des biens que j'avais avec mon ex-femme. J'avais signalé à mon notaire que l'indemnité d'occupation dont je suis redevable s'élevait en principe à 30% du loyer fictif, d'après les dires d'une avocate que j'avais consulté. Il a ignoré ma remarque et a compté 50%. Suis-je en droit de réclamer une modification? Existe-t'il un article de loi allant dans ce sens?
Cordialement.

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