Conditions de validité et nullité d'un commandement de payer d'huissier valant saisie immobilière

Publié le Modifié le 22/06/2017 Vu 243 096 fois 288
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Quelles sont les conditions de validité et de nullité du commandement de payer valant saisie immobilière dressé par un huissier de justice aux fins de recouvrement d'une créance ?

Quelles sont les conditions de validité et de nullité du commandement de payer valant saisie immobilière dr

Conditions de validité et nullité d'un commandement de payer d'huissier valant saisie immobilière

Lorsqu'une personne est redevable d'une autre, cette dernière – le créancier – peut mettre en œuvre des mesures d'exécution forcée, afin de récupérer ce qui lui est dû – sa créance.

Le créancier disposant d’un titre exécutoire a la possibilité de faire vendre le bien immobilier de son débiteur aux enchères publiques, à la barre du tribunal.

S’il s’agit d’une méthode de recouvrement tragique pour les débiteurs, puisqu'elle permet la vente de leur résidence principale, c’est aussi l’une des plus efficaces pour les créanciers tels les établissements bancaires qui y ont systématiquement recours pour obtenir le remboursement de prêts immobiliers dont les échéances ne seraient plus honorées.

Toutefois, cette procédure est strictement encadrée par la loi.

En premier lieu, la validité de la procédure de saisie immobilière est conditionnée à celle du commandement de payer valant saisie immobilière.

En effet, avant toute procédure de saisie immobilière, le créancier doit obligatoirement faire signifier à son débiteur un commandement de payer valant saisie immobilière par voie d'huissier.

Or, le commandement de payer valant saisie immobilière peut comporter des vices, erreurs, anomalies ou oublis susceptibles d'entraîner l'annulation de la procédure de saisie.

Ainsi, dès lors qu’un élément laisse à penser que le commandement de payer valant saisie immobilière n’est pas régulier, il y a lieu de le contester devant le juge car, le cas échéant, dans la mesure où le commandement est irrégulier, la procédure est nulle dans son intégralité.

À cet égard, il convient de souligner que le caractère technique de la matière nécessite d'avoir recours aux services d'un avocat spécialisé dans les voies d'exécution et les saisies immobilières.

Nous envisagerons donc successivement ci-après une liste non exhaustive des principaux vices susceptibles d'affecter un commandement de payer valant saisie immobilière :

- nécessité de respecter le formalisme légal obligatoire :

Conformément à l'article 648 du code de procédure civile, tout acte d'huissier de justice indique, indépendamment des mentions prescrites par ailleurs :

1. Sa date ;

2. a) Si le requérant est une personne physique : ses nom, prénoms, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance ;

b) Si le requérant est une personne morale : sa forme, sa dénomination, son siège social et l'organe qui la représente légalement.

3. Les nom, prénoms, demeure et signature de l'huissier de justice ;

4. Si l'acte doit être signifié, les nom et domicile du destinataire, ou, s'il s'agit d'une personne morale, sa dénomination et son siège social.

En outre, l'article R 321-3 du code des procédures civiles d'exécution prévoit que le commandement doit préciser à peine de nullité :

1° La constitution d'avocat du créancier poursuivant, laquelle emporte élection de domicile ;

2° L'indication de la date et de la nature du titre exécutoire en vertu duquel le commandement est délivré ;

3° Le décompte des sommes réclamées en principal, frais et intérêts échus ainsi que l'indication du taux des intérêts moratoires ;

4° L'avertissement que le débiteur doit payer ces sommes dans un délai de huit jours, qu'à défaut de paiement, la procédure à fin de vente de l'immeuble se poursuivra et qu'à cet effet, le débiteur sera assigné à comparaître à une audience du juge de l'exécution pour voir statuer sur les modalités de la procédure ;

5° La désignation de chacun des biens ou droits sur lesquels porte la saisie immobilière, telle qu'exigée par les règles de la publicité foncière ;

6° L'indication que le commandement vaut saisie de l'immeuble et que le bien est indisponible à l'égard du débiteur à compter de la signification de l'acte et à l'égard des tiers à compter de la publication de celui-ci au fichier immobilier ;

7° L'indication que le commandement vaut saisie des fruits et que le débiteur en est séquestre ;

8° L'indication que le débiteur garde la possibilité de rechercher un acquéreur de l'immeuble saisi pour procéder à sa vente amiable ou de donner mandat à cet effet et la mention que cette vente ne pourra néanmoins être conclue qu'après autorisation du juge de l'exécution ;

9° La sommation, lorsque le bien fait l'objet d'un bail, d'avoir à indiquer à l'huissier de justice les nom, prénom et adresse du preneur ou, s'il s'agit d'une personne morale, sa dénomination et son siège social ;

10° L'indication qu'un huissier de justice pourra pénétrer dans les lieux afin de dresser un procès-verbal de description de l'immeuble ;

11° L'indication du juge de l'exécution territorialement compétent pour connaître de la procédure de saisie et des contestations et demandes incidentes y afférentes ;

12° L'indication que le débiteur qui en fait préalablement la demande peut bénéficier, pour la procédure de saisie, de l'aide juridictionnelle s'il remplit les conditions de ressources prévues par la loi n° 91-647 du 10 juillet 1991 relative à l'aide juridique et le décret n° 91-1266 du 19 décembre 1991 portant application de cette loi ;

13° L'indication, si le débiteur est une personne physique, que s'il s'estime en situation de surendettement, il a la faculté de saisir la commission de surendettement des particuliers instituée par l'article L. 331-1 du code de la consommation.

Sur ce dernier point, la commission dispose d'un délai de trois mois à compter du dépôt du dossier pour examiner la recevabilité de la demande en vérifiant que le demandeur se trouve dans une situation de surendettement.

La décision déclarant la recevabilité de la demande entraîne notamment la suspension et l'interdiction des procédures d'exécution diligentées à l'encontre des biens du débiteur.

Cette suspension et cette interdiction ne peuvent excéder deux ans.

Toutefois, lorsqu'en cas de saisie immobilière la vente forcée a été ordonnée, le report de la date d'adjudication ne peut résulter que d'une décision du juge chargé de la saisie immobilière, saisi à cette fin par la commission, pour causes graves et dûment justifiées.

Cette suspension et cette interdiction emportent interdiction pour le débiteur de faire tout acte qui aggraverait son insolvabilité, de payer, en tout ou partie, une créance autre qu'alimentaire.

- nécessité de signification préalable d'un titre exécutoire (jugement ou acte de notaire) :

Selon la jurisprudence, « lorsque le titre servant de fondement aux poursuites de saisie immobilière ne consiste pas dans une obligation notariée, il doit être signifiée en même temps que le commandement de saisie, s’il ne l’a pas été antérieurement » (Cass. Civ. II, 4 décembre 2003).

Lorsque la représentation est obligatoire, le jugement doit en outre être préalablement notifié aux représentants dans la forme des notifications entre avocats, faute de quoi la notification à la partie est nulle.

Mention de l'accomplissement de cette formalité doit être portée dans l'acte de notification destiné à la partie.

De plus, l'acte de notification d'un jugement à une partie ou d'un acte notarié doit indiquer de manière très apparente le délai d'opposition, d'appel ou de pourvoi en cassation dans le cas où l'une de ces voies de recours est ouverte, ainsi que les modalités selon lesquelles le recours peut être exercé.

Enfin, l'acte de notification d'un jugement ou
 d'un acte notarié doit indiquer que l'auteur d'un recours abusif ou dilatoire peut être condamné à une amende civile et au paiement d'une indemnité à l'autre partie.

- nécessité de signification du commandement de payer valant saisie immobilière au conjoint :

Au cas où un bien immobilier appartient en propre à l’un des époux et constitue la résidence de la famille, le commandement de payer valant saisie immobilière doit être dénoncé au conjoint, au plus tard le premier jour ouvrable suivant la signification de l’acte, en application de l'article R321-1 alinéa 3 du Code des procédures civiles d'exécution.

Cette information est en effet nécessaire afin de permettre au conjoint de prendre toute disposition de nature à protéger le logement familial tel que s'acquitter du montant de la dette sur ses propres deniers ou solliciter l’autorisation du juge pour prendre des décisions rendues nécessaires par la saisie, conformément aux articles 217, 219 et 1426 du Code civil.

En effet, selon l'article 217 du Code civil :

« Un époux peut être autorisé par justice à passer seul un acte pour lequel le concours ou le consentement de son conjoint serait nécessaire, si celui-ci est hors d'état de manifester sa volonté ou si son refus n'est pas justifié par l'intérêt de la famille.

L'acte passé dans les conditions fixées par l'autorisation de justice est opposable à l'époux dont le concours ou le consentement a fait défaut, sans qu'il en résulte à sa charge aucune obligation personnelle ».

 

Par ailleurs, si l’immeuble est commun aux deux époux, le commandement de payer valant saisie immobilière doit être signifié aux deux époux.

- nécessité de signification du commandement de payer valant saisie immobilière par un huissier de justice et non par un clerc assermenté :

Une difficulté peut exister entre la signature de celui qui a rempli et remis le commandement de payer et celui qui a rempli le procès-verbal de remise.

Or, l’huissier de justice est seul compétent pour procéder à la signification du commandement de payer, et non pas son clerc assermenté.

Cependant, la signification du commandement de payer valant saisie immobilière est souvent effectuée par le clerc.

Le commandement de payer valant saisie immobilière est entaché d’une irrégularité s’il mentionne par exemple « que cet acte avait été remis par huissier de justice ou par clerc assermenté dans les conditions ci-après indiquées » et que la signature de l’huissier de justice ne figurait que sous la mention « visa de l’huissier de justice des mentions relatives à la signification ».

De même, il peut y avoir confusion entre le procès-verbal de remise, qui visait expressément la remise par huissier de justice ou par clerc assermenté et l’acte de signification remis par l’huissier de justice et signé de sa main.  (Cass. Civ. II, 14 octobre 2010, numéro 09-69 580).

Ainsi, l’acte de signification du commandement valant saisie, signé par l’huissier de justice, ne saurait en tant que tel suffire et il est toujours nécessaire de vérifier que c’est bel et bien ce dernier qui a personnellement délivré l’acte.

- Nécessité de vérification de la publication du commandement  dans les 2 mois de sa notification :

Enfin, par précaution, il est recommandé de vérifier que le commandement a bien été publié dans les 2 mois de sa délivrance au bureau des hypothèques compétent.

Je suis à votre disposition pour toute action ou information (en cliquant ici).

PS : Pour une recherche facile et rapide des articles rédigés sur ces thèmes, vous pouvez taper vos "mots clés" dans la barre de recherche du blog en haut à droite, au dessus de la photographie.

Anthony Bem
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1 Publié par Visiteur
08/08/2016 09:48

Bonjourr Maître

Notre association dont le siège est basé chez le président vient de recevoir une signification d'ordonnance d'injonction de payer exécutoire avec commandement aux fins de saisie vente. Pour une facture dû à un fournisseur. Nous avons eu des problèmes de trésorerie est de fait ne somme pas en mesure de payer cette facture dans sa totalité. Nous avons cependant commencer à payer tous les mois certes très peu. L'huissier ne semble pas en avoir tenu compte que devons nous faire. Puisque notre association ne possède aucun bien matériel et que le siège se trouve chez le président de l'association.

2 Publié par Visiteur
10/08/2016 11:17

Bonjour maître j'ai reçu une signification de jugement et commandement de payer
Sur ce papier ne figure que le nom de la société de crédit il n'y a ni l'adresse ni le montant que je dois
De plus les huissiers ne sont pas joignables au téléphone et il a fallu environ 4 ou 5 mails de ma part pour qu'ils me répondent
Ils refusent un échéancier, ils ont saisie mon compte et mordonne de payer 1000 euros par mois alors que je suis chômage pour licenciement pour inaptitude et reconnue handicapé et 3 enfants a chargé.
Quel est mon recours je suis à bout j'en peux plus.
Merci d'avance cordialement

3 Publié par Maitre Anthony Bem
10/08/2016 12:27

Bonjour Ravinala,

Afin de me permettre de prendre connaissance de votre situation personnelle en détail et de disposer de toutes les informations nécessaires pour vous répondre en toute connaissance de cause, je vous propose de me contacter en privé pour une consultation.

A cet égard, je vous invite à choisir l'une de mes différentes modalités de consultation en cliquant sur "services" en haut de cette page.

Cordialement.

4 Publié par Visiteur
14/08/2016 10:27

Bonjour Maître
Je suis propriétaire d'un appartement loué à un nouveau locataire depuis le 17 mars 2014. Cet appartement est géré par une agence qui n'a pas réclamé en temps voulu un montant de charges dûes par le locataire . J'ai donc décidé de vendre cet appartement et j'ai écrit à l'agence en LR/AR le 07/08/2016 en mentionnant le prix de vente proposé . Le gestionnaire me demande d'accepter de signifier le congé au locataire par voie d'huissier seulement à partir du 06/09/2016 (date de fin de ses congés) et surtout en attendant que le locataire constitue un dossier auprés de la CAF pour obtenir des fonds lui permettant de payer son dû de charges . Je pense que le délai sera trop court entre la prise de contact avec l'huissier et la remise par ce dernier de la signification de fin de congé au locataire . Pouvez me renseigner sur le temps nécessaire à l'établissement de cet acte ? J'ai respecté le délai légal pour demander le non renouvellement du bail et je ne voudrais pas que cette proposition du mandataire joue en ma défaveur . Que dois-je exiger de sa part? . Par avance , merci pour votre réponse . Cordialement

5 Publié par Maitre Anthony Bem
14/08/2016 11:00

Bonjour doudou,

Le temps nécessaire à la rédaction d'un congès de bail est très bref et ne dépend que de la disponibilité du rédacteur.

Cordialement.

6 Publié par Visiteur
24/08/2016 19:45

Bonjour maître,

Actuellement en stage en cabinet d'avocat, il m'est demandé de contester une saisie attribution.

En l'espèce une première signification par huissier portant commandement de payer aux fins de saisie vente puis une seconde signification portant saisie attribution et enfin une lettre de la banque du créancier faisant état d'une saisie attribution effective sur ses comptes ont été retrouvé dans la boîte au lettre de mon client alors que ce dernier était en vacance.

Ainsi, mon client n'a pas eu l'opportunité de régler par lui même sa créance et surtout d'envisager l'opportunité d'un échéancier.. Il s'est vu dès son retour de vacances privé d'une somme importante sur ses comptes alors même qu'il n'a pas pu être touché par l'acte.

Aussi mon client avait pris soin d'informer les tiers de son absence, les personnes à contacter pour "tout renseignement" et ce au moyen d'un écriteau sur la devanture de son domicile. Mon client affirme n'avoir jamais reçu de coup de téléphone.. Je sais la jurisprudence très sévère sur la question... j'envisage d'attendre de récupérer l'originale de l'acte déposer à l'étude d'huissier afin de me pencher sur le PV de recherche infructueuse...

En attendant, je suis tombé sur ce forum au cours de mes recherches. Peut être pouvez vous m'en dire d'avantage sur la procédure 658 et surtout dans quelle mesure je puis faire tomber l'acte de signification la procédure qui lui est ultérieur et par voie de conséquence la saisie attribution.

Vous l'aurez compris, je me trouve au stade de la contestation. Après avoir pris contacte avec l'étude en question, cette dernière semble nier tout vice dans la procédure et la jurisprudence semble peu enclin à faire tomber une telle saisie dès lors que le destinataire de l'acte n'est pas présent à son domicile.. Peut être que le PV de recherche infructueuse m'en dira plus mais en attendant j'ai un client qui revient de vacance, qui n'a été touché par aucun des avis de contrainte que ce soit le commandement de payer aux fins de saisie vente ou encore la dénonciation de saisie attribution et ne peut que contester le prélèvement, sur ses comptes d'une somme importante au titre et en vertu d'une décision exécutoire... Si je ne peux plus contester le fond de la décision, j'aimerai faire gagner du temps à mon client qu'il puisse organiser sa solvabilité avec plus de sérénité et envisager un mode alternatif de paiement sans pour autant se retrouver sans ressources jusque là...

Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire mon propos et vous souhaite une bonne continuation. Je reste à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire.

Bien à vous, Cordialement.

7 Publié par Visiteur
24/08/2016 23:51

bonjour maitre,j ai recu un commandement de payer pour des loyers impayés,mais il est marqué à régler immédiatement,je croyais que j avais un délai de deux mois pour m acqitter de la dette,qu en est il exactement? merci de me répondre

8 Publié par Maitre Anthony Bem
25/08/2016 07:16

Bonjour chris,

Le commandement de payer visant la clause résolutoire du bail, signifié par voie d'huissier, ouvre au locataire un délai d'un mois pour s'acquitter de sa dette de loyers impayés.

Ce ne sera qu'au terme de ce délai d'un mois et en l'absence de paiement que le locataire sera déchu de son droit d'occupation du bien pris à bail.

Toutefois, afin de faire constater l'acquisition de la clause résolutoire du bail, le bailleur doit obligatoirement saisir le juge.

Le locataire peut aussi demander au juge la suspension de la clause résolutoire et lui demander des délais de paiement pour solder sa dette envers le bailleur.

Cordialement.

9 Publié par Visiteur
25/08/2016 13:03

merci maitre,je voudrais savoir si je suis obligee de payer la totalité de la somme ou si je peux demander un échelonement

10 Publié par Maitre Anthony Bem
28/08/2016 08:57

Bonjour chris,

Le paiement échelonné de dettes est toujours possible mais ne dépend que de la bonne volonté du créancier.

Cordialement.

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