Divorce : calcul de l’indemnité d’occupation et de la jouissance privative d'un bien en indivision

Publié le Modifié le 11/12/2014 Vu 254 020 fois 155
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

Comment se calcule le montant de l’indemnité d’occupation due par un époux suite à la jouissance privative d’un bien acquis pendant le mariage en indivision ?

Comment se calcule le montant de l’indemnité d’occupation due par un époux suite à la jouissance privat

Divorce : calcul de l’indemnité d’occupation et de la jouissance privative d'un bien en indivision

Le 24 septembre 2014, la Cour de cassation a jugé que l'indemnité due en raison de l'occupation privative d'un immeuble indivis par un époux doit être déterminée en considération de la valeur locative de la totalité du fonds occupé et celle-ci commence à courir à partir de la date de l'assignation en divorce (régime antérieur à la loi du 26 mai 2004).

Pour mémoire, l'article 815-9, alinéa 2, du code civil dispose que :

«L'indivisaire qui use ou jouit privativement de la chose indivise est, sauf convention contraire, redevable d'une indemnité ».

De plus, l’article 262-1 du Code civil ajoute que :

« Le jugement de divorce prend effet dans les rapports entre les époux, en ce qui concerne leurs biens :

- lorsqu'il est prononcé par consentement mutuel, à la date de l'homologation de la convention réglant l'ensemble des conséquences du divorce, à moins que celle-ci n'en dispose autrement ;

- lorsqu'il est prononcé pour acceptation du principe de la rupture du mariage, pour altération définitive du lien conjugal ou pour faute, à la date de l'ordonnance de non-conciliation.

A la demande de l'un des époux, le juge peut fixer les effets du jugement à la date à laquelle ils ont cessé de cohabiter et de collaborer. Cette demande ne peut être formée qu'à l'occasion de l'action en divorce. La jouissance du logement conjugal par un seul des époux conserve un caractère gratuit jusqu'à l'ordonnance de non-conciliation, sauf décision contraire du juge ».

Il arrive fréquemment que des époux acquièrent, en cours d’union, un immeuble de manière indivise, et ce indépendamment de leur régime matrimonial ou de l’éventuelle existence d’un contrat de mariage prénuptial.

La propriété sur ce bien est donc en indivision.

Or, le sort de l’immeuble indivis se révèle être l’une des difficultés auxquelles sont confrontés les juges chargés de la liquidation et du partage des intérêts matrimoniaux lorsque le couple divorce.

En effet, pendant la procédure de divorce, il est fréquent que l’un des époux occupe seul, parfois avec les enfants communs, l’immeuble indivis.

Il est acquis, aujourd'hui, que si l’un des époux, divorcé ou en instance de divorce, continue de jouir privativement d’un immeuble indivis acquis par le couple, il est redevable envers l’autre, sauf convention contraire, d’une indemnité d’occupation. (article 815-9, al. 2 du Code civil ; CA Paris, 8 avril 1986).

L’indemnité d’occupation s’entend comme étant la somme mensuelle, déterminée par le juge, que l’époux jouissant exclusivement d’un immeuble indivis est tenu de verser à l’autre pour compenser son absence de jouissance du bien acquis indivisément.

En l’espèce, des époux mariés sous le régime de la séparation de biens avaient acquis un bien immobilier durant leur union.

Cet immeuble était composé d'une parcelle avec maison et d'une parcelle de terrain.

Le jugement prononçant leur divorce et ordonnant la liquidation et le partage de leurs intérêts patrimoniaux avait octroyé à l’épouse l'occupation non-gratuite de ce bien.

La Cour d'appel avait considéré :

- d’une part, que l'indemnité due par l'épouse pour jouissance privative de l'immeuble indivis devait être calculée à partir de la valeur locative de la seule parcelle avec maison, à l'exclusion de la parcelle de terrain, au motif que cette dernière n'aurait pas trouvé de preneur pour être louée séparément

- d’autre part, que le point de départ du paiement de l’indemnité d’occupation est celle de la date à laquelle le mari avait effectivement quitté le logement, c'est-à-dire à la date à laquelle la jouissance privative du bien indivis par l'épouse a réellement débuté.

Or, l’époux soutenait qu’il convenait de prendre en compte la valeur locative de l’ensemble immobilier pour calculer l’indemnité d’occupation due par son ex-épouse et non pas la seule parcelle construite.

Par ailleurs, selon l’épouse, la date à partir de laquelle l’indemnité d’occupation est due devait être celle de l’assignation en divorce.

La Cour de cassation a cassé la décision des juges du fond en considérant:

D’une part :

« Viole l'article 815-9 du Code civil la cour d’appel qui, pour fixer l'indemnité due par l’ex-épouse au titre de l'occupation de l'immeuble indivis composé d'une parcelle avec maison et d'une parcelle de terrain, se fonde sur la valeur locative de la première, à l'exclusion de celle de la seconde, au motif que celle-ci n'aurait pas trouvé preneur pour être louée séparément, alors que l’intéressée avait la jouissance privative des deux parcelles ».

Et, d’autre part :

«qu'en l'absence de dispositions contraires, un époux séparé de biens, qui jouit privativement d'un immeuble indivis, est redevable d'une indemnité d'occupation à compter de la date de l'assignation en divorce, qui fixe le point de départ des effets de la décision de divorce dans les rapports patrimoniaux des époux ».

Cette décision est intéressante en ce qu’elle permet de :

- déterminer le montant de l’indemnité d’occupation due par un époux pour jouissance privative d’un immeuble indivis (1)

- fixer le point de départ de l’indemnité d’occupation due par un époux pour jouissance privative d’un immeuble indivis (2)

1°) La détermination du montant de l’indemnité d’occupation due par un époux pour jouissance privative d’un immeuble indivis

L’indemnité d’occupation pour jouissance privative est due même en l’absence d’occupation privative effective des lieux, dés lors qu’il y’a impossibilité de droit ou de fait pour les coïndivisaires d’en user. (Cass. Civ. I, 29 juin 2011, n° 10-15.634)

En l’absence d’accord entre les parties, il incombe au juge de déterminer le montant de l'indemnité pour jouissance privative d'un bien indivis, en cas de divorce.

Le juge ne saurait déléguer cette mission au notaire liquidateur, lequel peut seulement donner un avis de pur fait sur les éléments d'évaluation de l'indemnité. (Cass. Civ. I, 2 avril 1996, n° 94-14.310)

Le choix de la méthode de calcul destinée à fixer le montant de l'indemnité relève du pouvoir d'appréciation des juges du fond (Cass. civ. I, 25 juin 1996).

Toutefois, la Cour de cassation fournit quelques indications générales notamment:

- le juge peut naturellement avoir égard à la valeur locative du bien (Cass. civ. III, 16 mars 1983).

- La valeur locative n’est pas, cependant, un élément de référence automatique. En effet, rien n’interdit au juge  de prendre en considération d'autres éléments propres à l'espèce (Cass. Civ. I, 13 décembre 1993, n° 92-20.780)

- Les juges du fond peuvent opérer une « réfaction » de la valeur locative du bien. Cette réfaction peut varier de 15 à 30 % d'un loyer normal (Cass. civ. II, 4 mai 1994).

- Il faut noter que dans la mesure où l'indemnité est assimilée aux fruits et revenus, elle est due à l'indivision et non aux autres indivisaires (Cass. civ. I, 14 novembre 1984).

- La Cour de cassation considère que lorsque l'un des époux a joui exclusivement du logement familial avec ses enfants, l'indemnité d'occupation mise à sa charge peut être diminuée, voire dans certains cas supprimée (Cass. civ. I, 7 juin 1989).

- Il ressort, enfin, de notre arrêt d’espèce, que l'indemnité d'occupation doit être déterminée sur la base de la totalité du bien dont un des indivisaires s'est fait accorder le bénéfice de la jouissance privative.

Enfin, l’indemnité d’occupation est comparable à un loyer mais ne lui est pas assimilable.

En effet, l’indivisaire occupant n’est pas dans la situation d’un locataire et ne bénéficie pas de sa protection.

La précarité de son titre justifie donc une contrepartie financière moindre qu’un loyer.

2°) Le point de départ de l’indemnité d’occupation due par un époux pour jouissance privative d’un immeuble indivis

En principe, l'indemnité est due dès que la jouissance privative commence.

C’est-à-dire à partir de la date où le bien ne pouvait plus être considéré comme étant à l’usage commun des époux.

La Cour de cassation considérant que l’indemnité d’occupation pour jouissance privative d’un immeuble indivise est due par l’époux occupant en cours de procédure, depuis le moment où l’on doit considérer que le divorce a pris effet en ce qui concerne leurs biens (Cass. Civ. I, 19 avril 2005, n° 02-10.985).

Selon l’article 262-1 du Code civil dans sa rédaction issue de la loi du 11 juillet 1975, applicable en l’espèce, le point de départ des effets de la décision de divorce dans les rapports entre époux correspond à la date d'assignation en divorce.

La Cour de cassation considère, en espèce, que l'indemnité d'occupation est due, sauf clause contraire, à compter de la date de l'assignation en divorce qui fixe le point de départ des effets de la décision de divorce dans les rapports entre époux.

Cette solution est classique s'agissant des textes antérieurs à la loi du 26 mai 2004.

Ainsi il a été jugé que l'époux qui a formé une demande d'indemnité d'occupation dans le délai de cinq ans suivant la date à laquelle le jugement de divorce a acquis force de chose jugée est en droit d'obtenir une indemnité depuis la date de l'assignation en divorce. (Cass. Civ. I, 7 juin 2006, n° 04-12.331)

Depuis la loi du 26 mai 2004, le point de départ des effets du divorce dans les rapports entre les époux en ce qui concerne leurs biens est la date de l'ordonnance de non-conciliation du juge aux affaires familiales qui fixe les mesures dites provisoires.

En effet, l'article 262-1 du code civil indique, dans sa rédaction issue de cette loi, que le jugement de divorce prend effet, dans les rapports entre époux et en ce qui concerne leurs biens, lorsqu'il est prononcé pour acceptation du principe de la rupture du mariage, pour altération définitive du lien conjugal ou pour faute, à la date de l'ordonnance de non-conciliation.

Il ressort donc de cet article que l'indemnité d'occupation due par un des époux pour jouissance privative d'un bien indivis est en principe due à compter de la date de l'ordonnance de non-conciliation, ceci quand bien même la jouissance privative par l'époux occupant n'aurait pas encore débuté à cette date.

Pour conclure, il convient de noter que l'action en paiement de l'indemnité d'occupation est prescrite par cinq ans, conformément à ce que prévoit l'article 815-10 alinéa 3 du Code civil pour les recherches relatives aux fruits et revenus de l'indivision (Cass. Civ. I, 17 février 1987, no 85-10.988).

Cependant cette prescription, qui n'est pas un délai préfix, peut être conventionnellement allongée ou écartée (Cass. Civ. I, 4 octobre 2005, no 03-19.459).

La prescription court dès lors que les conditions de naissance du droit sont constituées ; peu importe qu'elle n'ait pas encore été officiellement reconnue dans son principe ou que son montant n'ait pas été liquidé (Cass. Civ. I, 15 mai 2008, no 06-20.822).

Pour mémoire, même si une décision de Justice définitive fixe le principe d’une indemnité d’occupation pour le passé et pose le principe d’une indemnité d’occupation pour l’avenir jusqu’au partage effectif, les mois d'occupation non encore échus car postérieurs au prononcé de la décision sont frappés d'une prescription de 5 ans ; obligeant le bénéficiaire de cette indemnité d'assigner l'occupant du bien dans ce délai pour ne pas perdre ses droits sur les échéances mensuelles à venir.

Je suis à votre disposition pour toute action ou information (en cliquant ici).

PS : Pour une recherche facile et rapide des articles rédigés sur ces thèmes, vous pouvez taper vos "mots clés" dans la barre de recherche du blog en haut à droite, au dessus de la photographie.

Anthony Bem
Avocat à la Cour
27 bd Malesherbes - 75008 Paris
01 40 26 25 01

abem@cabinetbem.com

www.cabinetbem.com 

Vous avez une question ?
Blog de Anthony BEM

Anthony BEM

249 € TTC

1428 évaluations positives

Note : (5/5)

Posez gratuitement toutes vos questions sur notre forum juridique. Nos bénévoles vous répondent directement en ligne.

1 Publié par Maitre Anthony Bem
07/06/2018 07:52

Bonjour Cric69,

Il doit en effet être appliqué au montant de l’indemnité d’occupation un coefficient, dit de réfaction, de 15 à 25%, pour tenir compte de la précarité de l’occupation du bien par l’époux occupant pendant le temps de la procédure de divorce le cas échéant.

Le coefficient de précarité est indépendant de la situation de précarité personnelle de l’occupant et tient compte du caractère précaire de l’occupation par rapport à la valeur locative du bien.

Ainsi, en cas d’occupation du bien pendant plusieurs années, durant le temps de la procédure de liquidation de la communauté, le coefficient de réfaction appliqué par la jurisprudence est en général de 15%.

Cordialement.

2 Publié par blanchard valerie
09/06/2018 12:51

Bonjour Maitre
A l'ONC, le juge m'a attribué la maison à titre onéreux or lors du départ de mon ex la maison n était pas finie ( constat huissier fait , électricité non finie , fer à béton , pas de garde corps ) pourtant au bout de 9 ans de procédure le notaire juge que je dois une indemnité correspondante au loyer de la maison finie soit 2500 euros par mois ( depuis 9 ans j ai effectue les travaux ) comment récuser cette somme ? et est il possible de la contester ? sachant que le notaire a fait une estimation de la maison fini et ne veut pas défalquer les travaux que j ai fais !!!
Merci d avance de votre réponse .Cordialement .

3 Publié par Maitre Anthony Bem
09/06/2018 15:38

Bonjour blanchard valerie,

Il aurait fallu contester l'ONC sur l’attribution de la maison à titre onéreux.

Si vous n'êtes pas d’accord sur le montant de l’indemnité d'occupation de la maison fixée par le notaire, il faut ressaisir le juge pour qu’il fixe le montant.

Cordialement.

4 Publié par Visiteur
24/07/2018 15:25

Bonjour,

Mon ex-femme a quitté le domicile en février 2015, onc le 26/10/17, divorce prononcé le 22/05/2018.

J'occupe le logement acheté en commun, mon ex-femme ne règle rien. Je monte un dossier surendettement à la banque de France. Mon ex-femme doit-elle régler le crédit? Dois-je verser une indemnité d'occupation?

5 Publié par Visiteur
12/08/2018 00:19

Bonjour maître

Si lors de l’ONC aucune IOna été prévue, que j’ai occupé le bien pendant 7 ans que le divorce avec mon époux a été prononcé il y a 5 ans et 6 mois, suite à la vente de notre maison mon ex mari peut-il prétendre à cet IO ?

Merci pour votre aide

6 Publié par Maitre Anthony Bem
12/08/2018 08:12

Bonjour Mayasam,

Si aucun paiement d’une indemnité d’occupation n’a été demandé dans le cadre du divorce, votre ex mari ne peut pas valablement prétendre à un quelconque versement à ce titre.

Il lui faut obligatoirement demander expressément l’octoi de cette indemnité dans le cadre d’une procédure parallèle le cas échéant, tout en sachant qu’il ne pourrait remonter que jusque cinq années en arrière (à compter de la date de la demande), compte tenu du délai de prescription quinquennal.

Cordialement.

7 Publié par Visiteur
21/08/2018 23:18

Bonjour maitre,
J’ai du quitté mon domicile conjugal en urgence en juin 2015. ONC date de août 2015 et me donne droit à une indemnité d’occupation. Mon ex a quitté le’ logement octobre 2016 et la maison a été vendu en février 2017.
Le reste de a vente a servie à payer les dettes, crédits commun.
Mon ex a décidé de me laisser ce qu’il reste. Il a également vendu de son biens automobiles communs à mon insu et garder les bénéfices.
Aujourd’hui il refuse que le notaire me règle sauf si j’accepte de lui faire un document attestant que j’accepte qu’il ne me doit plus rien y compris les loyers s’occupation. Sinon je devrai attendre la liquidation devant le juge.
Mes questions sont les suivantes:
- a t il le droit de faire cela ?
- que va t se passé si je refuse de faire se document? Est ce que le juge peut estimer que la somme restante couvre les loyers d’occupation (sa part s’élève à peut près à 8000€) ?
- sans compter les loyers s’occupation il me doit déjà prêt de 8000€ (moitié des véhicules vendu, réversion des impôts...), puis je espéré récupérer cette argent en procédure après ? Devrais je pour cela saisir à nouveau un juge ou est ce qu’en cela établi réglé durant la liquidation?

Merci d’avance pour votre réponse.

Cordialement

8 Publié par Maitre Anthony Bem
22/08/2018 00:44

Bonjour Latribu51,

Je vous remercie pour votre question.

Afin de me permettre de prendre connaissance de votre situation personnelle en détail et de disposer de toutes les informations nécessaires pour vous répondre en toute connaissance de cause, je vous propose de me contacter en privé pour une consultation.

A cet égard, je vous invite à choisir l’une de mes différentes modalités de consultation en cliquant sur « consultations » en haut de cette page.

Cordialement.

9 Publié par Visiteur
03/09/2018 15:46

Bonjour maitre.

etant separes depuis le 02/12/2017, nous avons mis seulement cette semaine notre bien en vente.
Mon excompagne a toujours les cles du logement et y passe regulierement.

Peut elle me reclamer une indemnitee alors qu elle est libre de toujours profiter du bien?

10 Publié par Visiteur
24/09/2018 15:33

bonjour maitre

avec mon ex epoux nous avons achete un bien immobilier avant le mariage.(bien en indivision pour 50%chacun)
il a quitte le domicile conjugal en mars 2011 l'onc n'a eu lieu qu'en novembre 2013
mr refuse de rembourser la moitie du credit immoblier à compter de mars 2011
est il dans son droit?
SINON EXISTE T IL UN TEXTE DE LOI
MERCI DE VOTRE REPONSE

Publier un commentaire
Votre commentaire :
Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.

Rechercher
A propos de l'auteur
Blog de Anthony BEM

Avocat contentieux et enseignant, ce blog comprend plus de 3.000 articles juridiques afin de partager mes connaissances et ma passion du droit.

Je peux vous conseiller et vous représenter devant toutes les juridictions, ainsi qu'en outre mer ou de recours devant la CEDH.

+ 1400 avis clients positifs

Tel: 01.40.26.25.01 

En cas d'urgence: 06.14.15.24.59 

Email : abem@cabinetbem.com

Consultation en ligne
Image consultation en ligne

Posez vos questions juridiques en ligne

Prix

249 € Ttc

Rép : 24h max.

1428 évaluations positives

Note : (5/5)
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux et sur nos applications mobiles