LE LICENCIEMENT POUR FAUTE GRAVE

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Dans notre actualité, on entend souvent le mot « faute grave » à l’occasion d’un licenciement si bien qu’il n’est pas inutile de rappeler le sens et la portée de cette notion. L’examen de l’actualité permettra de retenir que certains faits emportent tantôt la qualification de faute grave, tantôt une autre. En vertu de son pouvoir disciplinaire, l’employeur a la faculté de prononcer des sanctions à l’encontre d’un salarié qui aurait violé ses obligations contractuelles. L'employeur est seul juge pour déterminer si le salarié a commis une faute disciplinaire et pour déterminer la gravité de la faute : légère, sérieuse, grave ou encore lourde (C. trav., art. L. 1331-1). C'est, encore, l'employeur qui décide du principe et de la nature de la sanction qui sera prise contre le salarié fautif. Le licenciement peut être prononcé pour un motif inhérent à la personne du salarié (disciplinaire ou non), soit pour un motif économique. Le licenciement pour motif personnel ne peut reposer que sur des faits objectifs imputables au salarié. Ce pouvoir disciplinaire est le corollaire du pouvoir de direction Dans le cas d’un licenciement pour faute grave, il s’agira d’un motif nécessairement personnel et disciplinaire. Cela étant, il ne faut pas confondre une faute avec une cause réelle et sérieuse. L’employeur peut décider de licencier un salarié en se fondant sur une cause réelle et sérieuse mais pas nécessairement pour une faute. En effet, il a la possibilité de décider de manière unilatérale de licencier un salarié s’il estime que celui-ci a commis une faute grave. De nombreux salariés se voient notifier un licenciement pour faute grave et s’interrogent sur la portée et les conséquences de cette qualification et considèrent également que leur comportement n’est pas fautif. De ce fait, il est utile de connaître cette notion et ses applications jurisprudentielles.

Dans notre actualité, on entend souvent le mot « faute grave » à l’occasion d’un licenciement si bien

LE LICENCIEMENT POUR FAUTE GRAVE

I/ la qualification de la faute grave

 

Il n’y a pas de définition précise de la faute grave.

L’article L1331-1 du code du travail dispose que :

 

« La faute disciplinaire se qualifie comme un agissement du salarié que l'employeur considère comme fautif. »

 Elle résulte d’un fait ou d’un ensemble de fait imputable au salarié qui constitue une violation des obligations contractuelles d’une importance telle qu’elle rend impossible le maintien du salarié dans l’entreprise pendant la durée du préavis.

Mais depuis 2007, la Cour de Cassation a supprimé toute référence à la notion de préavis puisque désormais la faute grave, qui seule peut justifier une mise à pied conservatoire, est celle qui rend impossible le maintien du salarié dans l'entreprise.  (Cass. soc. 27-9-2007 n° 06-43.867 :  RJS 12/07 n° 1261).

Cet arrêt confirme la jurisprudence selon laquelle l'employeur qui verse des indemnités de rupture à un salarié, alors qu'il n'y a pas droit, ne perd pas ce faisant le droit de se prévaloir d'une faute grave à l'appui du licenciement.

Ainsi, la faute disciplinaire doit revêtir certains caractères.

  • Elle doit, tout d'abord, reposer sur la violation délibérée d'une obligation professionnelle.
  •  Dès lors que le comportement du salarié n'est pas relatif à sa prestation de travail, il ne peut constituer une faute disciplinaire.
  • Ensuite, les agissements du salarié ne sont fautifs qu'en ce qu'ils montrent la volonté de ce dernier de se soustraire à ses obligations ou de nuire à l'employeur

La commission d'un fait fautif isolé peut justifier un licenciement, sans qu'il soit nécessaire

qu'il ait donné lieu à un avertissement préalable.(Cass. soc., 01-07-2008, n° 07-40.053, société Téléperformance France, FP-P+B)

En revanche, L'employeur qui a laissé le salarié exécuter son préavis ne peut plus invoquer une faute grave à son encontre. La faute grave est celle qui, par son importance, rend impossible le maintien du salarié dans l'entreprise pendant la durée du préavis.

Une cour d'appel ne saurait juger le licenciement fondé sur une faute grave après avoir constaté que l'employeur avait accepté la poursuite du contrat de travail pendant la durée du préavis en soumettant le salarié à un contrôle strict.(Cass. soc. 12 juillet 2005 n° 1619 F-PB, Laly c/ Sté AC Plus.)

Elle est appréciée souverainement par les juges du fond.

Peuvent constituer une faute grave : des injures, des comportements violents, le refus d’exécuter le travail, un abandon de poste, le harcèlement, des agissements de concurrence déloyale, etc.

  • Atténuation du degrés de gravité de la faute

            Les juges font appel à des indices permettant d’atténuer la gravité d’une faute.

Ces derniers prennent en compte l’ancienneté du salarié, son âge, sa qualification, son attitude préalable, l'inexistence de sanctions antérieures ou la répétitivité des manquements, les usages professionnels, le contexte dans lequel la faute est intervenue, la provocation par l’employeur…L’appréciation se fait donc in concreto.

La Cour de cassation n’hésite pas à invoquer l’existence de circonstances particulières entourant les faits pour alléger le degré de gravité de la faute.

  • Prescription des fautes graves

 L’employeur dispose de deux mois à compter du jour où il a eu la connaissance exacte de la réalité, de la nature et de l'ampleur des faits reprochés au salarié pour engager la procédure disciplinaire (Cass. soc. 17 février 1993 ).

 Lorsque le licenciement est prononcé près de 2 mois après la connaissance du fait fautif (Cass. soc. 1-10-2003 n° 01-43.230 :  RJS 2/04 n° 185) ou lorsque l'employeur a laissé le salarié exécuter son préavis (Cass. soc. 15-5-1991 n° 87-42.473 :  RJS 6/91 n° 694 ; 12-7-2005 n° 03-41.536 :  RJS 10/05 n° 963)

 L’employeur est tenu de respecter les délais de prescription posés par le législateur.

 L'article L. 1332-4 du Code du travail  prévoit qu’aucun fait fautif ne peut donner lieu à lui seul à l'engagement de poursuites disciplinaires au-delà d'un délai de deux mois à compter du jour où l'employeur en a eu connaissance.

 Sauf si des poursuites pénales ont commencé, passé ce délai de deux mois, aucune procédure disciplinaire ne peut plus être engagée.

 L'employeur se voit, en outre, interdire d'invoquer, à l'appui d'une nouvelle sanction, une sanction antérieure de plus de trois ans à l'engagement de poursuites.

 Illustrations de la notion de fautes graves  et actualité jurisprudentielle

             Ne constitue pas une faute grave : l'incompétence, l'insuffisance de rendement, la perte de confiance, le cumul irrégulier d'emplois, un départ inopiné résultant d'une raison médicale avérée,
envisager de créer sa propre entreprise sans avoir commis d'actes de concurrence.

            Constitue une faute grave : la réduction volontaire de l'activité ou la non-conformité aux directives explicites concernant les modalités d'exécution de la tâche, le dénigrement des décisions de gestion ou de stratégie commerciale, l'insoumission à une sanction disciplinaire justifiée et proportionnée au grief, l'activité dissimulée, à caractère professionnel, pendant un arrêt maladie,
la présentation d'un document falsifié (pour justifier d'une absence, pour obtenir des remboursements indus), Le refus du salarié d'accomplir sa prestation de travail dans les prévisions de son contrat est constitutif d'une faute grave Cass.soc. 13 juillet 2010).

   1/Un arrêt du 3 juillet 2001 a précisé qu’aucune personne ne peut être sanctionnée en raison de son état de santé; que le fait de quitter son poste en raison de son état de santé afin de consulter un médecin ne constitue pas, en soi, une faute de nature à justifier le licenciement.

 2/Le vol commis par un salarié au préjudice d'un client de l'employeur caractérisant, alors même que l'objet soustrait serait de faible valeur, une faute grave de nature à rendre impossible la poursuite du contrat de travail pendant la durée du préavis  (Cass.soc. 16 janvier 2007 )

  3/Un arrêt du 13 juillet 2010 a considéré que la faute grave pouvait exister en l'état de propos nuisibles à la réputation de l'employeur, que constitue une faute grave le fait pour un salarié d'abuser de sa liberté d'expression en tenant des propos injurieux, diffamatoires ou excessifs,

4/La Cour de Cassation a jugé que le salarié qui injurie un client de l’entreprise, commet une faute grave et ce, même si le client n’a pas pris au sérieux ses menaces.

La gravité d’une faute n'est pas subordonnée à l'existence d'un préjudice subi par l'employeur. Il suffit pour que la faute grave soit retenue que les manquements reprochés au salarié soient établis et qu'ils interdisent le maintien de l’intéressé dans l'entreprise. (Cass. soc. 13 juillet 2010 n° 09-42.127 (n° 1579 F-D), Sté G Phébus c/ Giroix).

5/ La Cour de Cassation a jugé que le salarié qui fume dans un établissement classé en dépit de l’interdiction générale de fumer, commet une faute  grave.

Dans ce cas, il s’agissait d’une entreprise qui était exposé à des risques d’incendie  importants compte tenu de la nature de l’activité de l’entreprise. (Cass. soc. 1er juillet 2008 n° 06-46.421Vanlerberghe c/ Sté Cartonneries de Gondardennes).

Il faut garder à l’esprit qu’un salarié peut reprocher à son employeur de ne pas faire respecter la loi sur le tabagisme.

Il faut rappeler que L'employeur est tenu d'une obligation de sécurité de résultat en matière de protection de la santé physique et mentale de ses salariés, en application de l'article L 4121-1 du Code du travail.

6/ La Cour de Cassation a jugé que l’employeur ne peut pas sanctionner deux fois  les mêmes faits fautifs. (Cass. soc. 16 mars 2010 n° 08-43.057 (n° 555 FS-PB), Association Sainte-Anne c/ Lalli) et lorsqu’il a prononcé un avertissement pour  fait fautif , il est considéré avoir épuisé son pouvoir disciplinaire.

Dans cette affaire, un employeur avait déjà sanctionné par un avertissement une salarié pour un ensemble de faits fautifs dont il avait eu connaissance.

Il ne pouvait par la suite la sanctionner de nouveau en prononçant cette fois-ci un licenciement.

L'employeur est donc tenu de respecter la règle « non bis in idem » lui interdisant de sanctionner deux fois les mêmes faits fautifs.

 7/ La Cour de Cassation a jugé que le salarié qui utilise Internet sur son lieu de travail à des fins personnels pendant une très longue durée (en l’occurrence 41 heures de connexion sur un mois) commet une faute grave, car il s’agit d’un abus.

L’employeur reprochait à son salarié des connexions excessives à internet et une utilisation disproportionnée par rapport à ses besoins.

8/ La Cour de Cassation a jugé que le salarié qui utilise une véhicule de société en dépit de l’interdiction faite par son employeurCass. soc. 30-6-2010 n° 08-41.996 (n° 1324 F-D), De Chauvigny c/ Sté Les Editions Sandelius

9/ Une sanction disciplinaire ne peut être prononcée qu'en raison de faits constituant un

manquement du salarié à ses obligations professionnelles envers l'employeur.(Cass. soc., 30-06-2010, n° 09-66.792, M. Ludovic Chaput, FS-P+B)

10/Un message électronique dans lequel l'employeur adresse divers reproches à un salarié et l'invite de façon impérative à un changement radical, avec mise au point ultérieure, sanctionne un comportement fautif et constitue un avertissement. Il en résulte que les faits faisant l'objet de ce courriel ne peuvent ensuite justifier un licenciement. (Cass. soc. 26 mai 2010 n° 08-42.893 (n° 1102 F-D), Sté Médiance c/ Boileau.) 

Dans cette affaire, l’employeur reprochait à la Cour d’avoir confondu son pouvoir de direction qui l’autorisait à faire des mises en gardes et des rappels à l’ordre avec son pouvoir disciplinaire et considérait que l’envoi d’un courriel  lui rappelant un relâchement ne s’analysait pas en une sanction.

Les employeurs doivent donc considérer que l’écrit papier et un courrier électronique peuvent avoir la même valeur et constituer un avertissement.

Les conséquences de la qualification de faute grave

  • Sur la charge de la preuve

Si la charge de la preuve de la cause réelle et sérieuse de licenciement ne pèse pas plus particulièrement sur l'employeur, il incombe en revanche à ce dernier d'apporter la preuve de la faute grave ou lourde qu'il invoque.(Cass. soc. 5 mars 1981 n° 513, Sté Sommer c/ Dzuiba).

La gravité de la faute n'est pas subordonnée à l'existence d'un préjudice subi par l'employeur.

Ainsi, le préjudice subi par l’employeur ne saurait justifier à lui seule la gravité des manquements reprochés au salarié.

Lorsqu'il subsiste un doute sur la faute grave reprochée, le doute profite au salarié.

Le Juge du Fond appréciera selon les éléments qui lui auront été soumis par chacune des parties le degré de gravité de la  faute.

Bien entendu, le  Juge n’est jamais tenu par la qualification des parties, et notamment celle qui figure dans la lettre de licenciement.        

Il convient d’attirer l’attention sur le fait que la faute grave ne peut pas être invoquée par l’employeur à n’importe moment et que qu’il doit prendre la précaution d’engager une procédure disciplinaire très rapidement.

 Dès que la faute grave apparaît établie, l'employeur doit mettre en oeuvre la procédure de licenciement dans un délai le plus restreint possible. La faute grave ne saurait être admise

Lorsque la faute grave est retenue, le salarié est privé du droit à l'indemnité légale de

licenciement (C. trav., art. L. 1234-9) ainsi que du droit au préavis.

 Le salarié qui commet une faute grave n'a pas le droit, s'il est licencié, à l'indemnité de

préavis et à l'indemnité de licenciement.

Je me tiens à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.

 Maître Joan DRAY

 joanadray@gmail.com

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1 Publié par Visiteur
24/08/2012 11:29

bonjours maitre, ayant pris un pack de lait pour ma fille je me suis rendu compte après l'achat qu il été périmé, je me suis fait donc justice moi méme pour ne pas incriminer ma collégue de boulot pour avoir laissé des périmé en rayon, en prenant un autre mais sans payer. mes employeur mon vue a la video et mon pousser a démissionner sans rien vouloir entendre. puije faire quelquechose car depuis 5 ans dans la boite aucun reproche. merci

2 Publié par Visiteur
03/09/2012 19:47

Bonjour maître, mon conjoint était artisan il y a + de 10 ans, il a arrêté son entreprise pour des raisons personnelles au bout de 2 ans, ensuite il a été salarié chez plusieurs employeurs (dans la même branche d'activité) dans ses CV il n'a jamais caché qu'il a été artisan c'est d'ailleurs pour cela qu'il a été embauché. En août, son employeur a décidé de le licencier, remise de courrier en main propre et Recommandé par voie postale motif licenciement pour faute grave, il a eu son entretien on lui a reproché d'avoir emprunté du matériel (alors que la veille le chef savait que mon conjoint prenait son camion sur un chantier leur appartenant et le lendemain il a remis le matériel dans le camion qu'il utilise dans l'entreprise, ensuite on lui reproche de faire de la concurrence à l'entreprise parce qu'il vient de créer une auto-entreprise dans la même branche)je tiens à préciser qu'il n'a jamais mis de côté son travail de salarié et travaillait en auto-entreprise le soir après son service. Cela fait maintenant 18 jours qu'il n'a reçu aucun papier est ce normal ? (le problème que mon conjoint a rencontré est que son chef de service fait énormément de fautes dans les commandes et métrages, mon conjoint prend énormément de temps à rafistoler sur les chantier pour éviter les pertes matérielles et financières ) et surtout pour que son chef ne se fasse pas attraper par le grand patron. Toutes ses erreurs pour couvrir son chef alors qu'il est fautif. J'oubliai, le chef lui reproche aussi qu'il perd trop de temps sur les chantiers alors qu'il rattrape les erreurs de l'autre. Dernière chose, est ce normal que seul de chef et un employé était présent à l'entretien de licenciement ? le grand patron n'était pas présent ? pouvez-vous me dire ce que vous en pensez et quels sont les recours, je vous en remercie infiniment.
Cordialement Sam.

3 Publié par karinette242830
07/09/2012 12:47

Bonjour,j'ai etait obliger de faire un abandon de poste car j'ai un cdd jusqu'au 30 septembre et mon patron n'a pas voulut faire de licenciement a l'amiable.je l'ai fait car je ne peux pas me rendre sur mon lieu de travail car je n'est pas de voiture.Comment faire pour quand même avoir droit au assedic a la fin de mon contrat?merci

4 Publié par FABIO
21/09/2012 10:26

Bonjour,
La relation avec ma serveuse est tendue depuis quelques semaines. Elle souhaite une rupture conventionnelle que je ne peux accepter du fait de la somme à régler pour indemnité.
Deux fois cette semaine j'ai observé un oubli sur l'addition. une fois un café et une autre fois un apéritif. Elle est "responsable de salle". Elle est ma seule employée actuellement. Puis je la licencier pour faute ?

Cordialement.

5 Publié par Visiteur
29/01/2013 16:42

bonjour maître. j'ai été licencié pour faute grave le 16 février 2012. j'apprends aujourdhui que mon ex-employeur va démarre une procédure jidiciaire à mon encontre.
en a-t-il le droit? comment me proptéger? quelles est la procédure?
comptant sur votre réponse.

6 Publié par marysims
09/03/2013 18:14

Bonjour Maître. J' mise à pied à titre

7 Publié par Visiteur
27/03/2013 08:31

Bonjour je travaille comme peintre industriel ou je suis la seule peintre femme.courant de l'année dernière j'ai subit un grand préjudice moral dut a des insultes des grafitie sur mon casier des humiliation j'ai du consulter un psy et pri un traitement lourd pour la dépression. J'ai énormément louper les jours de travail avec justificatifs et non justificatifs j'ai jamais appelée mon patron car j'avais honte et je n'oser plus revenir .Je pleurer en allant au boulot et en repartant.Mon patron m'a dit en entretient préalable pour un licenciement que je n'étais pas une victime que je travail dans un monde d'homme et que c'est comme sa . Comme si il croyais pas se que je lui disais .Aujourd'hui il me comprends pas et a rien fait pour moi j'aimerais partir mais je ne sais pas comment m'y prendre pour partir a l'amiable Car en fin de compte si j'ai louper c'est par rapport a mes collègues . Aujourd'hui j'en souffre encore car quand je passe sur mon chantier le sgens me regarde comme si j'étais comme il dise "une salope" .... je sais plus quoi faire ...

8 Publié par Visiteur
18/05/2013 21:56

Bonjour maître,
J'ai établi des faux certificats médicaux sur une période de 2 ans. Mon médecin a été contacté par mon employeur et a fait un courrier stipulant que il n'avait pas fait ses certificats médicaux. J'ai fait beaucoup de faux sur 3 ans, de façon abusive, actuellement je me pose la question à savoir est ce mieux que je démissionne puisque de toute façon je comptais partir de cet emploi et donner mon préavis au 1 er juin. Où dois je attendre d'être licencier pour faute grave? De même, j'étais indemnisé par mon employeur dépendant de la convention collective de l'animation dès le premier jour vais je devoir les rembourser? Mon médecin ne donne pas de suite à cet acte au niveau pénal mon employeur peut il le faire? J'essai de minimiser les dégâts, merci pour vos conseils. Cordialement.

9 Publié par Mans
05/06/2013 22:54

Bonsoir,
Je suis aide soignante stagiaire dans un hôpital publique , il se trouve qu'une de mes collègues infirmière m'accuse d'avoir jeter les médicaments d'une patiente et a rédiger un rapport contre ma personne et l'a fait signer a la patiente !
Sachant que mon passage pour la prise en charge de la patiente intervient après le passage de cette dernière !
Veillez m’aiguiller svp ! Merci !

10 Publié par Visiteur
02/07/2013 21:00

Bonsoir ,

En licenciement pour faute grave car j'ai fait un abandon de poste. Je voulais savoir si mon futur employeur pouvez me demander un justification de la raison pour laquelle je suis partit de mon ancienne entreprise. Cordialement

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