D’un point de vue statique, on peut dire que les différentes traditions de justice administrative offrent un scénario diversifié et apparemment contradictoire. Ces différentes traditions du contentieux administratif offrent également un scénario riche et sophistiqué, qui aura des conséquences en dernière instance sur les pouvoirs d’exécution des décisions du juge. Au Maroc Les tribunaux administratifs ont connu depuis leur création par le dahir 1-91-225, pris pour l’application de la loi n°41-90, un nombre élevé d’affaires administratives, à cause de plusieurs cause essentielles, dont particulièrement leur proximité par rapport aux justiciables et leur compétence territoriale nationale, en plus de la simplification des procédures, surtout en ce qui concerne les affaires d’annulation des actes administratifs pour cause d’excès de pouvoir, dont la chambre administrative de la Cour suprême avait l’exclusivité. Si effectivement l’intérêt des justiciables se concentrait sur les procès d’annulation, en matière électorale, de litige relatifs aux impositions ou aux excès de pouvoir de l’administration, il n’en demeure pas moins que les tribunaux administratifs ont enregistré un nombre croissant d’affaires concernant les contrats administratifs.