Un chiffre en baisse de 20 %, a avancé début janvier le garde des Sceaux à propos des féminicides : on serait passé de 118 féminicides en 2022 à 94 en 2023, la preuve que « l’engagement de la justice française(…)porte tout de même ses premiers fruits », s’est rengorgé Eric Dupond-Moretti.
Un chiffre que contestent les associations féministes : l’Inter-orga féminicides en dénombre 134, et en recense déjà 36 mi-mars 2024. Derrière les chiffres, des femmes, des proches meurtris et de longues biographies de violences physiques, économiques, sexuelles et psychologiques. Les politiques publiques parviennent-elles à lutter contre ces crimes ?
Source :
https://www.alternatives-economiques.fr/feminicides-peuvent-politiques-publiques/00110118
De plus, un travail de thèse de doctorat en sciences politiques :
Le phénomène de reconnaissance du féminicide en France depuis 2016 dans sa seule acception conjugale semble dès lors s’inscrire dans ce même mouvement, qui reconnaît le foyer comme le lieu le plus dangereux pour les femmes.
Source :
"Quand il n'y a pas mort d'hommes." Socio-histoire du féminicide en France de 1791 à 1976, page 7 en haut de page :
https://theses.hal.science/tel-04480226v1/document
De plus encore :
Plus de 90% des victimes de violences sexuelles au sein du couple sont des femmes.
3 fois sur 4 les actes à caractère sexuel visent une femme.
En France, tous les 3 jours environ, une femme meurt tuée par son partenaire ou son ex-partenaire. Ainsi, en 2019, 146 femmes sont mortes.
Source bibliographique :
Criminologie, tout-en-un droit, apprendre, approfondir, appliquer, réviser, ellipses, Anne-Blandine Caire, 2022, page 130.
URGENCES :
https://www.legavox.fr/blog/jerome-chambron/numeros-telephone-urgence-pour-victimes-30577.htm
CONNEXE :
https://www.legavox.fr/blog/jerome-chambron/ancienne-nouvelle-definition-viol-dans-31101.htm