Pierre Lucas, Agrégé professeur honoraire de la Faculté de Médecine de Bruxelles, indique que « c’est à la lumière du passé que le présent s’explique et que le futur se prépare » [1].
Ce propos s’accorde parfaitement à la réparation du dommage corporel.
Cette problématique ne date naturellement pas d’hier.
Il s’agissait déjà d’une notion spontanée chez les civilisations primaires.
Si la logique cartésienne n’a cependant pas toujours prédominée à travers les époques, force est de constater, innombrables études à l’appui, que le droit indemnitaire, tel qu’on le connaît aujourd’hui, trouve sa source dans un passé très lointain.