La communication numérique a donné naissance à de nouveaux types de contentieux, d’infractions pénales et de méthode d’investigation policière. Les nouvelles technologies contraignent les enquêteurs à rechercher des éléments de preuves sur les réseaux de communication numérique, l'internet ou sur des équipements nomades. Le législateur a tenu compte de la nécessité pour les forces de l’ordre d’enquêter aussi sur le web et les réseaux sociaux. Ce faisant, la loi n° 2011-267, du 14 mars 2011, dite d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite LOPSI 2, a légalisé le hacking au détour des dispositions de l’article 706-102-1 du Code de Procédure Pénale.